Image du film Polisse de et avec Maïwenn
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La réalisatrice Maïwenn va se retrouver pour la première fois en compétition officielle au festival de Cannes, côtoyant les habitués de la Croisette, tels Nanni Moretti, Pedro Almodovar, ou encore les frères Dardenne. La jeune femme va présenter son oeuvre, un film choc sur la brigade de protection des mineurs, intitulé Polisse, avec JoeyStarr, Karin Viard, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle et Maïwenn elle-même. Pour le magazine Elle, la cinéaste revient sur son long métrage.
Quand elle a appris que Polisse était sélectionné en compétition pour la Palme d'or à Cannes, Maïwenn n'a pas caché son bonheur, ni son producteur qui lui a transmis la nouvelle "en larmes". L'enthousiasme est grand, mais le festival de Cannes peut être dur avec certaines oeuvres présentées, certaines n'ont pas échappé aux sifflets et au scandale. Cependant, Maïwenn se sent prête : "Même si ça se passe mal, je serai contente d'y avoir été."
Le tournage de Polisse a été délicat, comme l'est le sujet du film. Pour écrire le scénario, la réalisatrice a sollicité un stage à la brigade : "Ça a été long et compliqué. Mais je l'ai obtenu." Pour en savoir plus sur son expérience, il faudra repasser : "Secret, j'ai promis à la police de ne pas tout raconter." Discrète, elle n'est pas moins marquée par ce qu'elle a vu : "J'ai compris, à travers certains comportements, qu'ils ont souvent des cicatrices personnelles." Elle ajoute avec conviction : "Dans mon film, je n'ai rien inventé."
La discussion effleure son vécu personnel, quand elle explique que si elle avait su que "cette brigade existait", elle y serait "certainement allée". Maïwenn n'en dit pas plus sur son enfance. Ce que l'on sait, c'est que cette artiste, soeur d'Isild le Besco, a commencé très jeune sa carrière. Elle entretient une relation difficile avec sa famille : "Avec mes parents, il n'y a pas du tout de dialogue. J'ai tellement eu l'impression de gêner... Mes frères et soeurs, je n'ai pas envie de les perdre mais je sens que j'ai pris trop de place," disait-elle dans Marie Claire. Elle a ajouté : "Le mensonge a pris beaucoup de place dans notre famille dès mon enfance."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Elle du 6 mai 2011
Quand elle a appris que Polisse était sélectionné en compétition pour la Palme d'or à Cannes, Maïwenn n'a pas caché son bonheur, ni son producteur qui lui a transmis la nouvelle "en larmes". L'enthousiasme est grand, mais le festival de Cannes peut être dur avec certaines oeuvres présentées, certaines n'ont pas échappé aux sifflets et au scandale. Cependant, Maïwenn se sent prête : "Même si ça se passe mal, je serai contente d'y avoir été."
Le tournage de Polisse a été délicat, comme l'est le sujet du film. Pour écrire le scénario, la réalisatrice a sollicité un stage à la brigade : "Ça a été long et compliqué. Mais je l'ai obtenu." Pour en savoir plus sur son expérience, il faudra repasser : "Secret, j'ai promis à la police de ne pas tout raconter." Discrète, elle n'est pas moins marquée par ce qu'elle a vu : "J'ai compris, à travers certains comportements, qu'ils ont souvent des cicatrices personnelles." Elle ajoute avec conviction : "Dans mon film, je n'ai rien inventé."
La discussion effleure son vécu personnel, quand elle explique que si elle avait su que "cette brigade existait", elle y serait "certainement allée". Maïwenn n'en dit pas plus sur son enfance. Ce que l'on sait, c'est que cette artiste, soeur d'Isild le Besco, a commencé très jeune sa carrière. Elle entretient une relation difficile avec sa famille : "Avec mes parents, il n'y a pas du tout de dialogue. J'ai tellement eu l'impression de gêner... Mes frères et soeurs, je n'ai pas envie de les perdre mais je sens que j'ai pris trop de place," disait-elle dans Marie Claire. Elle a ajouté : "Le mensonge a pris beaucoup de place dans notre famille dès mon enfance."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Elle du 6 mai 2011