Président d'honneur de la Revue des deux mondes, Marc Ladreit de Lacharrière, a eu le plaisir d'assister à la Maison de l'Amérique latine au dîner du Cercle en l'honneur de Manuel Valls à Paris le 27 mai 2025. L'homme d'affaires et mécène engagé pour la culture, récemment vu auprès de Rachida Dati pour la remise du prix de l'Audace artistique et culturelle, a pu célébrer l'ancien Premier ministre désormais ministre des Outre-mer et il n'était pas seul. L'homme politique a pu compter également sur la présidence de son épouse Susana Gallardo, héritière de l'entreprise pharmaceutique Almirall qu'il a épousée en 2019.
Au cours de cet événement, on pouvait également croiser dans salons de la Maison de l’Amérique latine le Chancelier de l’Institut de France, Xavier Darcos, les anciens ministres Roselyne Bachelot et Hervé Mariton, l’Ambassadrice du Royaume-Uni, Menna Rawlings, Véronique Morali, Présidente du Directoire de Webedia, Chairman de JellyFish et Présidente de Fimalac Développement, et le Président de la Fondation de France, Pierre Sellal. Quant au monde de la culture, celui-ci comptait quelques représentants de qualité, avec le réalisateur Jean-Jacques Annaud, la Directrice des éditions de l’Observatoire, Muriel Beyer, la directrice de l’école du Louvre, Claire Barbillon, le galeriste Daniel Templon et la Présidente de Lire la Société, Luce Perrot.
Fondée en juillet 1829 à Paris par Prosper Mauroy et Pierre de Ségur-Dupeyron, la Revue des Deux Mondes est d’abord intitulée Revue des Deux-Mondes, recueil de la politique, de l’administration et des mœurs, puis elle se rebaptise dès la fin de 1829 et définit son ambition intellectuelle qui renvoie d’une part à l’Europe et d’autre part à l’Amérique. Au croisement de l’histoire, de la littérature et de la politique, elle souhaite, d'après son site officiel, incarner l’humanisme hérité des Lumières, cela dans un souci de connaissance, de curiosité pour les sociétés extra-européennes, qu’il s’agisse de l’Amérique, de la Russie ou des mondes africains et asiatiques.
Avant que l’on ne parle d’ "ethnologie", la Revue des Deux Mondes se veut aussi bien une revue de "voyage." Il convient de prendre le mot au pied de la lettre : le voyage est un mode fondamental de la connaissance ; le récit a partie liée avec le commentaire. De là, ces innombrables récits de voyages constituent, dans la collection générale de la Revue, un véritable patrimoine à l’intérieur du patrimoine. De grand écrivains y ont apporté leur collaboration, de George Sand à Chateaubriand, de Sainte-Beuve à Dumas, Musset, Renan, Gautier et tant d’autres. Au XXe siècle, si la Revue garde une position privilégiée, son centre de gravité se déplace plus vers la politique et l’histoire, portée par la gravité des moments de crise que traverse la société française. Aujourd'hui, La Revue des Deux Mondes poursuit sa trajectoire, ayant toujours ce souci d’incarner l’esprit humaniste de ses débuts, à distance des adhésions idéologiques dont les bilans désastreux parlent pour eux-mêmes.