Ces deux-là ne passeront pas leurs vacances ensemble... Battue par Serena Williams lors de la finale de Roland-Garros il y a quelques jours, Maria Sharapova vient d'adresser un tacle bien senti à la numéro un mondiale lors d'une conférence de presse pré-Wimbledon, samedi 22 juin. Pas fan des récentes déclarations contreversées de la joueuse américaine dans Rolling Stone sur une jeune fille violée par deux lycéens, la sublime russe n'a pas hésité à l'attaquer : "Si elle veut parler de quelque chose de personnel, elle peut peut-être parler de sa relation avec un homme marié qui est en train de divorcer et qui a des enfants."
Un tacle faisant référence, sans le nommer, à Patrick Mouratoglou, le coach de Serena Williams avec qui elle vit une relation amoureuse. "J'ai été très triste d'entendre ce qu'elle avait à dire de cette affaire. (...) Je pense qu'elle devrait parler de ses accomplissements, de ses réussites, plutôt que de ce qui attire l'attention et provoque la controverse," a également ajouté Maria Sharapova sur sa rivale qui avait déclaré que la jeune fille de 16 ans violée par deux lycéens, "n'aurait jamais dû se mettre dans cette situation" et qu'elle était "chanceuse".
Il faut dire que Maria Sharapova a aussi été agacée par d'autres propos de Serena Williams, qu'elle n'a plus battue depuis 2004. S'excusant pour ses déclarations plus que maladroites sur la jeune fille violée, la numéro un mondiale avait ouvert les hostilités en évoquant "une Russe classée dans le Top 5 et qui a récemment officialisé son amour naissant" : "Elle commence toutes ses interviews avec un 'Je suis si heureuse, si chanceuse'... c'est tellement chiant ! Mais bon, a-t-elle poursuivi, si elle tient à partager sa vie avec un gars qui n'a pas de coeur, grand bien lui fasse", avait lâché l'Américaine, faisant allusion à la relation entre Maria Sharapova et le jeune espoir du tennis Gregor Dimitrov, récemment officialisée. A la veille de l'ouverture de Wimbledon, on salive déjà à l'idée de pouvoir retrouver les deux joueuses à nouveau face-à-face...