Le 10 mai 2020, Maria Teresa de Luxembourg est devenue grand-mère pour la cinquième fois, après que son fils aîné Guillaume a accueilli un petit garçon prénommé Charles. La grande-duchesse comptait déjà quatre petits-enfants : Amalia et Liam, les enfants de son fils Félix, et Gabriel et Noah, ceux de son fils Louis. Dans une nouvelle interview accordée au magazine Paris Match du 4 juin 2020, l'épouse du grand-duc Henri s'est confiée sur cette nouvelle naissance, survenue en pleine crise du coronavirus.
Après avoir passé le confinement "en tête-à-tête" avec son mari, dans leur château de Colmar-Berg, Maria Teresa conjugue cet heureux événement avec l'espoir d'un nouveau départ : "Cette naissance, c'est la vie qui reprend le dessus dans le contexte angoissant de crise sanitaire qui frappe le monde (...). Le confinement nous a offert une parenthèse enchantée en permettant à la nature de reprendre ses droits, a confié celle qui est née à La Havane, il y a maintenant 64 ans. J'espère que cela nous amènera à renoncer à tous nos excès et à respecter un peu plus la planète, pour que tous les petits Charles puissent grandir et vivre dans un monde ayant un avenir."
La naissance de Charles est arrivée près d'un an jour pour jour après la mort du grand-duc Jean, survenue le 23 avril 2019 : "Cela rend sa naissance d'autant plus émouvante, je me dis que c'est un merveilleux cadeau qu'il nous a envoyé de là-haut." Maria Teresa et le grand-duc Henri sont d'autant plus touchés par cette naissance qu'ils sont les uniques grands-parents de Charles, puisque les parents de Stéphanie, le comte et la comtesse de Lannoy, sont aujourd'hui décédés. "Au moment de sa naissance, mon coeur s'est serré à l'idée que Stéphanie ne partagerait pas ce moment essentiel avec sa mère et son père. Mon mari et moi lui montrons que nous sommes là pour elle et qu'elle peut toujours compter sur nous."
Héritier au trône, Charles pourrait un jour avoir le choix de suivre ou non sa destinée, comme ça a été le cas pour son père : "J'ai toujours pensé qu'il y a quelque chose d'injuste à faire peser sur un enfant une destinée sans possibilité d'y échapper. Mon mari et moi avons élevé Guillaume, son père, en lui faisant comprendre qu'il n'était pas condamné à embrasser ce destin, a expliqué la grande-duchesse. Puis il est revenu nous dire qu'il accepterait avec joie de succéder à son père le moment venu. Quant à Charles, c'est à Guillaume et Stéphanie de le préparer et je suis persuadée qu'ils seront d'excellents parents."