Marina Kaye revient sur son clash avec son père qui, "humilié", réplique...

Elle avait tout effacé pour tourner la page. Invitée récemment de l'émission Amanda présentée par Amanda Scott sur France 2, Marina Kaye est revenue publiquement et pour la première fois sur son violent clash avec son père Jean-Marc. Froide et droite, la chanteuse qui avait remporté l'émission La France a un incroyable talent en décembre 2011 à l'âge de 13 ans n'a pas mâché ses mots. "Ce n'était pas des déclarations en fait, pour remettre vraiment les choses dans leur contexte, explique-t-elle. Il a publié des choses extrêmement personnelles sur moi, sur ma mère, sur notre famille dans le but de me faire du mal. Clairement, il m'a dit, il me l'a écrit, qu'il allait détruire ma carrière." Et de surenchérir : "Je n'ai vraiment pas envie au fond de lui donner ce qu'il attend. C'est-à-dire son nom en gros dans les journaux à travers moi. Donc voilà, s'il veut trouver la popularité, il faudra qu'il trouve quelque chose à montrer aux gens plutôt que d'essayer de passer à travers moi."

Évidemment, de son côté, Jean-Marc Dalmas n'en attendait pas moins pour répliquer et mettre les points sur les "i", à nouveau. Selon lui, sa fille de 18 ans "vient se positionner en victime" et déplore, à la troisième personne, que "le père respectable et honorable de MK a été débarqué et une nouvelle fois calomnié et humilié publiquement sur une chaîne de TV". Il pointe du doigt "le travail considérable d'assainissement et de javellisation réalisé dans ses neurones et cela depuis ses 15 ans", des propos qu'il avait déjà sous-entendu par le passé, mais surtout, il a nié en bloc les accusations de sa fille quand au fait que son père voulait détruire sa carrière.

Contacté par nos soins, Jean-Marc Dalmas va même plus loin. "J'ai donné mon accord pour tout jusqu'à sa majorité il y a 6 mois. J'ai tout abandonné pour elle, comment serait-elle où elle est aujourd'hui sans mon accord, s'interroge le père de famille. Dans ce domaine j'ai de nombreuses choses à révéler, je suis un papa et ce qui se passe m'attriste vraiment, l'ensemble des vidéos amateur que j'ai fait pour elle lui ont permis de la faire connaitre et j'ai oeuvré pour elle jusqu'à ce que Frogg [son manager, surnommé par Dalmas comme "un crapaud", NDLR] prenne MA place pour tout, ce que j'ai très mal vécu je l'avoue, ce n'est pas son père, et cette relation m'a très vite mis mal à l'aise car elle n'avait que 15 ans lors de la rencontre avec lui.

Jean-Marc Dalmas est "au contraire pour que Marina avance, chante" et se dit "fier" du "talent fou" qu'elle a. L'homme confie une anecdote qui remonte au début de carrière de sa fille : "Je lui ai appris à ne jamais lâcher devant les difficultés, à s'acharner jusqu'à la réussite, je me souviens, quelques heures avant la finale de la France à un incroyable talent en 2011 elle était enfouie sous la couette à l'hôtel, et elle m'a dit : 'papa je ne me sens pas d'y aller, dis leur que je n'y vais pas'... je me suis assis à coté d'elle, j'ai levé la couette qui recouvrait son visage et je lui ai dit : 'Ma fille, je suis à tes cotés depuis le début de cette aventure, je ne t'ai pas lâchée une seconde, tu vas lever la tête, quand tu arriveras sur la scène et que tu verras le jury : G. Rozon, S. Edelstein et Dave et le public, vois les tout petit et toi très grande, imagine ta victoire, tu y es presque, mais que tu le veuille ou non tu ne rentreras pas à Marseille sans le titre'. Et elle a gagné..."

Sincère, il dit avoir été "à chaque instant de sa vie comme un vrai papa avec les hauts et les bas dans tout ce parcours". "Je ne connais pas une seule famille sur terre qui n'a pas connu des difficultés, le plus difficile à gérer c'est d'avoir à déballer cela en public, dit-il, mais le jugement du public sur moi m'importe peu, chacun pense comme il veut, l'essentiel est qu'au fond de moi je pense avoir été un papa aimant sa fille et sa famille jusqu'au bout, c'est ce que je démontre ici, sinon j'irai me cacher."

Quand aux accusations de violence qu'elle a portées puis retirées des réseaux sociaux, Jean-Marc Dalmas nie et parle d'une "pure affabulation". Il n'aurait frappé sa fille qu'à une reprise, "Une taloche de papa qui a effleuré ses cheveux un jour ou c'était nécessaire".

Christopher Ramoné