Mary de Danemark : Sur fond de polémique, sa grossesse s'expose couleur passion!

On aura guetté, des semaines durant, les premières rondeurs de la délicieuse Mary de Danemark, enceinte de jumeaux dont la venue au monde est attendue au mois de janvier. Mais depuis quelque temps et dorénavant, son ventre impose aux regards l'heureuse nouvelle à venir.

Quelques jours après avoir dévoilé le timbre spécial Noël de la Christmas Seal Foundation dont elle est la marraine, l'épouse du prince héritier Frederik de Danemark arborait un manteau rouge à l'effet très "mère Noël", mardi, au Circus Building de Copenhague : et de fait, elle avait des cadeaux à distribuer !

Mary, 38 ans, remettait les Integration Awards décernés par le gouvernement danois. Elle, qui a dû délaisser ses activités dans la publicité et le consulting en business development en devenant princesse de Danemark, était donc en charge de récompenser les entrepreneurs les plus méritants de l'année en matière d'intégration, selon le ministère, ce qu'elle a fait avec un plaisir non feint.

Mais si la cérémonie louait les bonnes intentions dans ce domaine, le tableau n'a pas été tout rose, une des lauréates ayant refusé de recevoir son prix. Nahid Yazdanyar, qui devait se voir décerner le prix de l'employée immigrée de l'année pour son travail auprès de jeunes parents dans le quartier de Valby (un "ghetto" de Copenhague, selon le gouvernement), avait adressé en amont de la cérémonie un courrier au ministre, dans lequel elle affirmait qu'elle n'irait pas chercher sa récompense si elle venait à gagner, dénonçant un double discours des politiques - d'un côté, des awards flattant ces actions, de l'autre, une politique discordante.En cause : la politique danoise, hostile, d'après elle, à une véritable intégration. " Je me moque des récompenses, et je pese que tout cela est juste fait pour faire bonne figure", stigmatisait-elle. "Je crois que cet award sert à légitimer votre politique en matière d'immigration, écrit-elle au ministre Birthe Rønn Hornbech dans cette lettre ouverte, qui choque les gens avec lesquels je travaille (...) Ils sont étiquettés comme inutiles, avec pour seul but de profiter de la société, ce pourquoi ils devraient être punis, sanctionnés, expulsés."