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Masterchef fera son retour sur TF1 dans les mois à venir avec une cinquième saison revue et corrigée. Exit Carole Rousseau qui sera remplacée par Sandrine Quétier. Du côté du jury aussi, on fait peau neuve : il se composera désormais de Gilles Goujon (chef trois étoiles au guide Michelin et Meilleur ouvrier de France), Yannick Delpech (chef doublement étoilé) et Christian Etchebest (chef spécialisé dans la bistronomie). Le tournage a déjà commencé à Marseille avec une première épreuve réunissant 300 cuisiniers amateurs.
Accusée de trucage par trois candidats ayant participé au tournage d'une épreuve de cette saison 5, attendue à l'antenne dans les mois à venir, la société de productions Shine, qui livre le programme clé en main à TF1, a choisi l'antenne d'Europe 1 pour réagir à la polémique, ce lundi 9 mars.
Interviewée dans Le Grand Direct des médias en fin de matinée, Angélique Sansonnetti, directrice artistique de Shine France, a livré sa version des faits concernant la fameuse épreuve mettant en scène 300 candidats afin de ne retenir que les 30 meilleurs. "Aujourd'hui, je suis énervée de cette mise en cause. Ce qui est dit par les candidats est mal dit. Masterchef est un concours où la seule porte d'entrée est le talent culinaire. Un point, c'est tout !", explique cette dirigeante de la société de production.
Aussi, afin d'attirer l'attention des spécialistes, des goûteurs avaient été recrutés pour faire une présélection et solliciter les chefs lorsqu'ils avaient déniché un plat qui sortait de l'ordinaire, comme l'explique Angélique Sansonnetti : "Chacun avait dix plats à déguster, ce qu'ils ont fait. On imagine bien que les chefs n'allaient pas déguster les 300 plats. Une fois qu'ils trouvaient un plat qui avait de l'importance, ils levaient le bras. Grâce à une oreillette, on disait aux chefs 'un de vos goûteurs vous appelle'."
Même si la productrice reconnaît que cette phase drastique de sélection peut engendrer "la déception des candidats", elle tient à rappeler que cela ne permet aucunement que l'on remette en question l'intégrité de ses équipes : "Je suis désolée pour eux. Maintenant, je dis stop : je pense avoir été claire sur ses points qui ont relevé de la mauvaise foi et de la déception."
"Les 30 finalistes étaient déjà sélectionnés à l'avance !"
La polémique a commencé en fin de semaine dernière, après les déclarations de trois candidats dans les colonnes du quotidien suisse La Liberté et du journal belge L'Avenir. "Les chefs (...) étaient visiblement guidés par la production et n'ont goûté pratiquement que les plats des 30 concurrents finalement retenus mercredi. Il suffisait d'observer le profil des candidats qui les intéressaient pour comprendre : que des profils typés, des jumeaux, un sourd et muet, une personne amputée d'une main, une fille hypermaquillée. Visiblement, ils n'étaient pas intéressés par nos plats, mais par l'audience", promet Sophie Nicolet.
Et Silvia Coehlo d'ajouter : "J'ai d'ailleurs appris sur place que les 30 sélectionnés avaient eu droit à une épreuve préalable autour du 20 février à Paris, où ils avaient préparé un plat chaud. C'est là que tout s'est joué."
Enfin, Olivier Désirant n'était guère plus tendre avec la production du concours culinaire : "Il y avait dix lignes de tables et ils ne sont pas allés plus loin que la ligne numéro 4. Les 30 candidats qui devaient être sélectionnés l'ont été uniquement sur ces premières tables. Mais en réalité, ils étaient déjà sélectionnés à l'avance !", affirmait-il, qualifiant cette séquence de "supercherie".
Joachim Ohnona