Quelques semaines après l'officialisation de la nouvelle relation du prince Harry, qui fréquente depuis environ six mois la sublime actrice Meghan Markle, tous les regards continuent d'être tournés vers celle qui fait désormais battre son coeur.
Propulsée sous la lumière des projecteurs depuis que leur romance a éclaté au grand jour début novembre, la vedette de la série Suits s'est exprimée cette semaine au travers d'une poignante tribune publiée dans l'édition britannique du magazine ELLE, évoquant en toute franchise les obstacles auxquels elle a dû faire face en tant que femme métisse et dénonçant les attaques racistes qu'elle a subies au cours de sa vie.
Née en 1981 d'une mère afro-américaine et d'un père irlando-hollandais, Meghan Markle admet ainsi avoir été initialement effrayée à l'idée de raconter son histoire mais qu'elle était désormais déterminée à élever la voix pour combattre les préjugés raciaux, notamment à Hollywood. Si elle cartonne aujourd'hui dans le show qui l'a révélée au grand public, elle affirme qu'elle n'a pas toujours eu la chance de s'épanouir dans son métier et qu'elle a longtemps cherché à trouver sa place. "J'étais 'éthniquement ambiguë'. Je pouvais auditionner pour tous les rôles. Me transformer en femme latine lorsque j'étais habillée en rouge, en afro-américaine lorsque j'étais en jaune moutarde... Ma garde-robe était remplie de vêtements qui me rendaient aussi variée qu'un poster des années 80 de la marque Benetton. Tristement, cela n'avait aucune importance. Je n'étais pas assez noire pour les rôles de noire, et je n'étais pas assez blanche pour les rôles de blanche, me laissant au milieu d'un spectre comme un caméléon ethnique incapable d'avoir un job", écrit-elle.
Ces réactions étaient révélatrices d'un racisme latent
En 2011, Meghan Markle a finalement trouvé chaussure à son pied avec les producteurs de la série Suits, qui ne recherchaient pas un physique spécifique pour celle qui incarnerait le personnage de Rachel Zane. Un an plus tard, les créateurs du show avaient également choisi l'acteur Wendell Pierce pour incarner son père à l'écran. C'est à ce moment-là que l'actrice a dû essuyer de nouvelles critiques. "Je me souviens des tweets qui ont été publiés lorsque le premier épisode de la famille Zane a été diffusé. 'Pourquoi son père est noir ? Elle n'est pas noire' disaient certains, 'Berk, elle est noire ? Je pensais qu'elle était canon' disaient d'autres. Ce dernier commentaire a été bloqué et signalé. Ces réactions avaient été inattendues, mais étaient révélatrices d'un racisme latent, surtout aux Etats-Unis", poursuit-elle.
La girlfriend du prince Harry conclut sa tribune en exprimant sa fierté d'être issue d'une famille mixte. "Si mon héritage peut avoir créé une zone grise autour de mon auto-idenfication, me gardant avec un pied des deux côtés de la barrière, j'ai fini par en arriver là. Pour dire qui je suis, pour partager d'où je viens, pour exprimer ma fierté d'être une femme forte et métisse."