Première dame un job de rêve ? Julie Gayet n'a pas souhaité le devenir. En décembre, dans le magazine ELLE, la compagne de François Hollande expliquait que ça ne l'intéressait pas de jouer les plantes vertes : "En ne prenant pas cette place de 'femme de', je crois que les Français ont compris ma position. (...) La séparation des rôles n'empêche pas que l'on se soutienne dans la vie privée." Melania Trump a bien essayé de se défiler – n'aménageant à Washington que six mois après la prise de poste de Donald Trump –, mais pas moyen d'y échapper : la First Lady des États-Unis d'Amérique, c'est elle ! Mais ce n'est pas facile, facile...
Cette élection, Donald Trump s'y est présenté presque sur un coup de tête et l'a remportée en déjouant tous les pronostics. Et voilà l'ancien mannequin d'origine slovène propulsé dans un rôle parfois un peu trop grand pour elle. Si son époux concentre la plupart des critiques, la mère du petit Barron (12 ans) n'est pas épargnée.
Cette année, comme la précédente, plusieurs épisodes ont fait polémique. En juin, lorsqu'elle accompagne Donald Trump à la frontière mexicaine, pour visiter des camps de détention pour enfants sans-papiers, Melania Trump porte une veste Zara qui porte l'inscription : "J'en m'en fous, et vous ?" Elle attendra le mois d'octobre et sa première interview télé en tant que First Lady pour s'expliquer. Melania Trump affirme que le message était destiné aux journalistes et à leurs fake news. Assez peu convaincant...
Cette interview, justement, a été accordée lors du premier voyage officiel en solo de la First Lady. Elle a visité plusieurs pays africains amis des États-Unis dont le Kenya. Le 15 octobre, Melania Trump a provoqué colère et indignation. En cause ? Le choix de son couvre-chef : à savoir un "casque colonial". C'est tout simplement le symbole de l'épopée coloniale européenne... Comme message diplomatique, amical et bienveillant, peut-on faire pire ? En interview, elle fait preuve de maladresse en se présentant comme la personne "la plus harcelée au monde" et en demandant, avec bien peu de conviction : "J'aimerais que les gens se focalisent sur ce que je fais, pas sur ce que je porte." Ce qu'elle fait ? Choisir les décorations de Noël de la Maison Blanche, par exemple, mais aussi lutter contre le cyberharcèlement avec sa campagne BeBest.
Le magazine de mode américain Harper's Bazaar s'est penché sur le cas de sa première en dame et écrit que le récent voyage de Melania Trump en Afrique a prouvé que sa garde-robe était la "plus controversée de l'histoire des First Ladies". Rien que ça.
Pour sa défense, la pression est probablement énorme pour quelqu'un qui n'était pas, a priori, destiné à endosser de telles responsabilités. Melania Trump peut toutefois compter sur un soutien de poids en son homologue française, Brigitte Macron. Lors d'une visite à Washington, notre première dame confiait RTL : "Elle est beaucoup plus contrainte que moi. Melania ne peut rien faire, elle ne peut même pas ouvrir une fenêtre à la Maison Blanche. Elle ne peut pas mettre le nez dehors." En 2017, les gens voulait "libérer Melania" des griffes de Donald Trump. En 2018, il lui tombent copieusement dessus. 2019 sera-t-elle l'année du retour de hype ?