Derrière le sourire figé de Melania Trump se cache une femme qui encaisse autant qu'elle le peut les remarques désobligeantes des uns et des autres. Il faut dire qu'il n'est pas de tout repos d'être l'épouse de Donald Trump, 45ème président des États-Unis en fonction depuis le mois de janvier 2017 et surtout l'une des personnalités les plus controversées de son époque...
Dans un entretien accordé jeudi 11 octobre 2018 à la chaîne de télévision ABC, la First Lady s'est ainsi présentée comme "la personne la plus harcelée au monde", suscitant l'étonnement du journaliste. Face à son interlocuteur, la femme de 48 ans a temporisé ses propos, considérant qu'elle n'était peut-être que "l'une" des principales victimes de harcèlement. "Vous devriez voir ce que les gens disent de moi", a glissé celle qui s'est engagée auprès de BeBest, campagne contre le harcèlement en ligne.
Que les gens se focalisent sur ce que je fais, pas sur ce que je porte
Melania Trump, qui se tient plutôt à l'écart de la politique et dont les folles rumeurs avaient avancé qu'elle aurait engagé un sosie pour certaines de ses apparitions, a marqué les esprits ces derniers mois en se tenant souvent froidement au côté de son époux (notamment en refusant de lui donner la main). À chacune de ses sorties, ce sont également ses tenues qui sont passées au peigne fin. "J'aimerais que les gens se focalisent sur ce que je fais, pas sur ce que je porte", a-t-elle déclaré en marge de son voyage officiel en Afrique qui l'a menée au Ghana, au Malawi, au Kenya et en Égypte la semaine dernière. Une tournée lors de laquelle elle a vivement été critiquée sur les réseaux sociaux et dans la presse pour avoir arboré un casque colonial.
Melania Trump avait également suscité l'indignation en juin dernier lors d'une visite dans un refuge pour enfants clandestins, où elle était arrivée avec une veste sur le dos de laquelle étaient imprimés ces mots : "Je m'en fiche complètement, et vous ?", sa façon à elle de répondre aux critiques.
Dans l'extrait diffusé jeudi sur ABC, elle a tout de même assuré qu'elle "appréciait" sa vie de première dame. "J'aime vraiment vivre à Washington et à la Maison Blanche", a-t-elle ajouté, se disant prête à soutenir son mari s'il souhaite briguer un autre mandat. Nous voilà prévenus...