

Michel Drucker le dit clairement : pour lui, "le jeunisme, c'est ringard". Alors que le monde de la télévision se renouvelle progressivement, l'animateur de France 2 ne veut pas céder sa place. Et, s'il critique le jeunisme, il fait pourtant des efforts pour ne pas paraître vieux...
Alors qu'il avait perdu sa case horaire historique il y a deux ans, Michel Drucker a finalement retrouvé Vivement dimanche à la demande de la direction de la chaîne. Sur le moment, il avait pris un coup sur la tête avant de décider de se donner le temps de rebondir. "J'ai mis les bouchées doubles, j'ai tout fait pour rester jeune, puisque c'est ainsi qu'il faut paraître. En tout cas pour leur prouver que, même s'il est écrit 1942 sur ma carte d'identité, je suis encore en forme. C'est une question de mental. De volonté. Et j'en ai beaucoup (...) Je suis peut-être un vestige pittoresque mais je ne me trouve pas démodé. C'est le jeunisme qui est ringard", clame-t-il dans Paris Match.
S'il a fait encore plus d'efforts physiques que par le passé, bien qu'il soit de longue date du genre sportif, a-t-il envisagé la chirurgie esthétique ? "Je ne suis pas de ceux qui guettent leur prochaine piqûre de Botox. J'ai choisi le sport et l'effort, ce qui me permet aussi de soigner mon anxiété chronique", a-t-il confié. Toutefois, Michel Drucker confesse une entorse. "Il m'est arrivé une fois d'avoir recours à la chirurgie esthétique parce que j'avais une paupière qui tombait. Sinon, c'est quelque chose que je redoute parce que ça se voit, que cela fait finalement des dégâts", a-t-il ajouté.
Michel Drucker, qui va remonter sur scène avec un nouveau spectacle, publie le livre Il faut du temps pour rester chez jeune (Robert Laffont, 11 octobre 2018).
Thomas Montet