Dam-dam-dé-oh, oh-oh-oh. L'horloge a tourné, à plein régime même, et voici venue l'heure pour Mickaël Miro de nous présenter la scandaleuse. Sa scandaleuse.
Sur une thématique sentimentale qui ne déparererait pas mis côte à côte avec Ma préférence de Julien Clerc, et dans une veine musicale douce-amère emportée aux vents que ne renierait pas le Marc Lavoine de Dis-moi que l'amour, l'artiste lyonnais poursuit sa success story fulgurante.
A 30 ans passés, avec ses airs d'ex-gendre idéal rattrapé par le souffle juvénile du romantisme, Mickaël Miro a bien fait de ne pas attendre plus longtemps et de laisser sa maîtrise de droit de côté pour croire en les chansons qu'il écrivait à la fac. Quasiment une contine pour adultes aux allures de ritournelle à la mélodie imparable, L'Horloge tourne l'a projeté sur le devant de la scène en un instant, un peu à l'image du titre de son premier album paru au mois de mai : Juste comme ça (la chanson-titre est en duo avec Natasha St-Pier).
Second extrait de cet opus, Ma Scandaleuse, à l'instrumentation multiple (guitare acoustique, orgue, hand claps, piano riff ou galop, tremolos fugaces...), laisse à nouveau entendre un sens aigu de l'écriture de phrases mélodiques qui rapprochent Mickaël de son mentor Jean-Jacques Goldman. Et s'assortit d'un clip à l'ambiance conforme : enlevé, insoucieux, ignorant de la mélancolie, et à un rien d'être coquin.
G.J.