Quelques jours après s'être exprimé pour la première fois sur la fausse couche dont a été victime sa femme Zara Phillips alors qu'elle était enceinte de leur second enfant, Mike Tindall continue dans le registre des confidences médicales douloureuses : sur le plateau de l'émission télé Good Morning Britain, l'ex-rugbyman anglais a évoqué ce vendredi le long et cruel combat de son père contre la maladie de Parkinson.
Ancien rugbyman lui-même, qui a ensuite faire carrière dans le milieu bancaire, Philip Tindall affronte depuis quatorze ans ce fléau neurodégénératif. "C'est difficile avec lui, pour tout le monde. C'est difficile pour tous ceux qui ont à accepter de perdre ainsi leur force. Il a dû beaucoup s'adapter ces dernières années", a témoigné Mike, 38 ans. Véritable force de la nature, l'ancien centre de Bath et Gloucester, champion du monde en 2003 avec l'équipe d'Angleterre, doit lui aussi avoir du mal à voir les capacités physiques de son père se détériorer alors que le souvenir le plus marquant qu'il en garde, c'est de jouer au rugby avec lui dans le jardin lorsqu'il était enfant. "Il veut quand même encore aller dehors avec Mia [la fille de 3 ans de Zara et Mike, NDLR]. Malheureusement, il ne peut plus le faire au niveau qu'il voudrait, que son esprit le voudrait, déplore-t-il. On voit bien que c'est frustrant pour lui. J'aimerais tellement voir mon père recouvrer ce qu'il perd au fil du temps..."
Marié depuis juillet 2011 avec la fille de la princesse Anne – des noces auxquelles Philip Tindall assistaient –, Mike Tindall s'ouvrait sur le sujet dans le cadre de la promotion d'un tournoi de golf caritatif qu'il organise afin de lever des fonds pour une association de recherche contre la maladie de Parkinson et la Fondation Matt Hampson, qui vient en aide, par le biais du sport, à des jeunes grièvement blessés.
Il a également évoqué, pour la seconde fois en quelques jours, la fausse couche de Zara, rappelant combien leur fille Mia leur a permis de tenir le coup : "Vous rentrez chez vous et vous risquez de vous retrouvez dans un état lamentable, comme on peut l'imaginer, mais il y a cette petite qui est une vraie tornade, qui veut jouer et s'amuser, je crois que ça vous fait aller de l'avant", a-t-il confié. Mais il a aussi souligné l'importance des messages de soutien qu'ils ont reçus du grand public. "Pour une fois, les réseaux sociaux, c'était une bonne chose", a-t-il remarqué.