À cause d'un tatouage – un petit colibri – apparaissant sur son omoplate gauche, Jade Voltigeur, Miss Martinique 2017, a été disqualifiée du concours Miss France 2018.
"Bonsoir à tous ! Je suis aujourd'hui dans une situation pas évidente. C'est pour cela que je tiens à vous remercier pour votre soutien <3. Ceci n'est pas une destitution mais un remplacement lors du show Miss France", avait déclaré sur Instagram celle qui avait toujours jusqu'ici dissimulé son indélébile grâce à du maquillage.
Seulement voilà, Miss Provence 2017, Kleofina Pnishi, elle aussi tatouée, a pour sa part le droit de concourir. Lydia Podossenoff, déléguée du comité régional Provence, a en effet expliqué que ce tatouage n'était pas disqualifiable parce qu'il représentait le prénom de la soeur de la jeune miss régionale et la date de son décès survenu l'année dernière. "Il représente sa force, celle d'avancer le plus loin possible pour sa famille. Je justifie ma décision : de par sa taille, sa discrétion, mais surtout et avant tout sa signification", a-t-elle déclaré.
Contactée par Le Parisien, Sylvie Tellier a également tenu à mettre les choses au clair concernant cette histoire. "Pour moi, il n'y a pas de polémique. On autorise les petits tatouages discrets pour que les jeunes femmes ne soient pas pénalisées au concours Miss France, dans les concours internationaux, voire en cas de contrat d'égérie. Dans le cas de Miss Martinique, il s'agissait d'un tatouage assez gros pour qu'il pose problème. D'ordinaire, lorsqu'ils ont un doute, les délégués m'envoient une photo pour que je leur donne mon avis. Dans ce cas, je n'ai même pas eu à intervenir. Pour Miss Provence, son tatouage est tout à fait réglementaire." Fin de la polémique donc.
Pour la Martinique, c'est la première dauphine, Laure-Anaïs Abidal, qui tentera de décrocher le titre de Miss France 2018 en décembre prochain à Chateauroux. Peut-être succédera-t-elle pas à Alicia Aylies.