Samedi 19 décembre 2020, Amandine Petit a été couronnée Miss France 2021 devant plus de 8,6 millions de téléspectateurs. La jolie blonde aux yeux bleus qui représentait la Normandie a réalisé son rêve. Mais elles étaient 29 à prétendre au titre et, forcément, certaines sont déçues. C'est le cas de Gwenegann Saillard, Miss Champagne-Ardenne, qui se livre auprès de nos confrères de L'Est éclair et balance sur les coulisses de Miss France.
"Cette aventure, je l'ai vécue de l'intérieur. Très vite, j'ai pu constater que les candidates ne sont pas sur un pied d'égalité. Tout dépend de la région qu'elles représentent. L'impression – partagée par beaucoup – est que les filles qui dépendent d'un 'petit' comité sont réduites à un rôle de figuration. C'est vrai pour la Champagne-Ardenne mais aussi pour l'Auvergne ou le Limousin, dont on se fout, lance la jolie brune. À l'opposé, d'autres candidates sont favorisées – les filles du Nord et du Sud. À plusieurs reprises, j'ai eu le sentiment d'être mise à l'écart. Du coup, j'ai eu plusieurs coups de mou, de blues."
Gwenegann Saillard a confirmé ses doutes en visionnant la soirée de l'élection avec ses parents. "Clairement, certaines filles bénéficient d'une grande 'visibilité' ; d'autres n'en ont au contraire aucune, regrette-t-elle. J'apparais toujours à l'extrême gauche ou à l'extrême droite de l'écran. À un moment, je suis même placée près de l'escalier de secours ! (...) On m'aperçoit peu à l'image alors que d'autres candidates sont mises en avant." Plus encore, la reine de beauté de 21 ans évoque des différences de traitement, notamment lors de la mise en beauté. "Certaines étaient coiffées et maquillées par les 'chefs', les autres par des apprentis", lâche celle qui pense que "tout semblait calculé". Et d'ajouter : "L'élection semble donc orientée. Il est faux de dire qu'elle se joue le soir même."
Elle en est persuadée : tout est truqué. Avant même le grand soir, une rumeur aurait fait paniquer les filles en coulisses. "Elle disait que cette année, le comité Miss France voulait terminer la compétition par un face-à-face entre deux blondes aux yeux bleus, se souvient Gwenegann Saillard. Vous remarquerez qu'il n'y a pas de candidates de la France d'outre-mer dans les cinq finalistes..." Déçue et blessée, elle a demandé des explications à Sylvie Tellier et n'a depuis "pas eu de retour".
Des propos qui contrastent avec ceux tenus par Lara Gautier, Miss Côte d'Azur arrivée deuxième dauphine de Miss France, qui se félicite dans les colonnes de Nice Matin de cette "super promo". "L'ambiance entre toutes les candidates était top (...). Des filles saines, pas de compétition. En tout cas, aucun clan", assure-t-elle.