Une fois encore, c'est le nouveau film d'animation des studios Disney, Raiponce, qui s'est imposé au box-office hebdomadaire, battant toutes les autres sorties du moment comme Love et autres drogues, Le Monde de Narnia Chapitre 3 ou Mon beau-père et nous.
Les films de cette semaine réussiront-ils à le détrôner ? C'est ce que nous saurons très prochainement, mais en attendant, nous avons choisi de mettre en lumière trois films sur la dizaine à sortir le mercredi 5 janvier 2011 : une romance française, une comédie américaine et un film culte.
"La chance de ma vie" - de Nicolas Cuche - avec Virginie Efira, François-Xavier Demaison et Armelle Deutsch.
Julien Monnier a un sérieux problème. Il a beau être un conseiller conjugal brillant, il n'arrive pas à garder une femme dans sa vie plus de deux semaines.
Et pour cause, depuis son plus jeune âge, Julien porte la poisse à toutes les femmes qui s'éprennent de lui. Mais pas une petite poisse. De celles qui vous envoient à l'hôpital plusieurs fois par semaines, qui brisent votre vie professionnelle ou qui vous fâchent à vie avec vos proches. Julien est à proprement parler un vrai chat noir pour les femmes.
Joanna Sorini va vite l'apprendre à ses dépens le jour où elle le croise.
Une carrière en plein décollage, une vie amoureuse qui semblait enfin prendre un bon tournant, tout cela risque de bien changer...
Après une année 2010 où l'on a pu la voir au générique de films comme Le Siffleur, L'amour c'est mieux à deux ou Kill me please, c'est un plaisir de démarrer cette nouvelle saison avec la ravissante Virginie Efira. Dans cette comédie romantique française qui ne va pas renouveler le genre, elle est indéniablement l'intérêt principal : pétillante, charmante, espiègle, elle sauve cette énième romance d'un naufrage certain. On a hâte de la voir un jour dans un bon film... peut-être le prochain : Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine.
Cote : **
"Somewhere" - de Sofia Coppola - avec Stephen Dorff, Elle Fanning, Michelle Monaghan et Benicio Del Toro.
Johnny Marco, star hollywoodienne à la réputation sulfureuse, vit à l'hôtel du Château Marmont, mythique établissement situé sur Sunset Boulevard, à Los Angeles. Entre solitude et spectacles de strip-teaseuses à domicile, il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans.
On commence à connaître le cinéma de Sofia Coppola. Il faut dire qu'avec ses deux premiers films - le sublime Virgin Suicides et le charmant Lost in Translation -, elle avait d'emblée poser les bases d'un cinéma lunaire, poétique, tendre, onirique. Si l'anachronique Marie-Antoinette nous avait laissés sur notre faim, ce Somewhere est une grande réussite. Parcours d'un homme perdu quelque part, où solitude (ce plan fixe du masque avec uniquement la respiration de la star en fond sonore symbolise à lui seul le mood de notre héros) et futilités se téléscopent pour nous offrir quelques moments de grâce et des séquences d'humour d'une rare douceur. Un film qui pourrait devenir un grand film avec le temps, et qui n'a certainement pas volé son Lion d'Or au dernier festival de Venise.
Cote : ****
"After Hours" - de Martin Scorsese - avec Griffin Dunne, Rosanna Arquette, Linda Fiorentino et Verna Bloom.
La nuit infernale d'un jeune informaticien, employé de banque et grand admirateur d'Henry Miller, dans le quartier bohème de Soho, a New York...
On parle rarement des ressorties en salles dans cette chronique, mais pour ce chef-d'oeuvre d'humour et d'ambiance signé Martin Scorsese, nous faisons une exception. Sorti en 1985 et tourné en quelques nuits, After Hours, avec son scénario complètement fou et sa mise en scène survoltée, restera l'un des grands films de son auteur, plein d'humour, de bizarreries et de rôles succulents. Loin des films de mafia qu'il affectionne tant, After Hours est une sorte de formidable électron libre dans la filmographie d'un des plus grands cinéastes de l'histoire. A redécouvrir de toute urgence.
Cote : *****
Vous avez dorénavant toutes les bobines entre les mains pour choisir vos films et passer d'agréables moments dans vos salles obscures.
Et n'oubliez pas : Viva el Cinema !
Adam Ikx