Le 23 janvier dernier, Arnaud Giovaninetti décédait à l'âge de 50 ans. Une disparition, et ses circonstances, sur lesquelles sa compagne Judith d'Aleazzo est revenue avec pudeur lors d'une récente interview accordée à nos confrères de Gala.
Après avoir parlé de leur rencontre inoubliable en marge d'un spectacle, de leur histoire d'amour pleine de tendresse et du jour où "son coeur a lâché", la comédienne a évoqué la "traversée du désert" de celui qu'elle aimait tant et la tristesse que pouvait engendrer chez lui le fait de ne plus entendre le téléphone sonner.
"Je sais que certains brandissent sa mort comme une sorte d'étendard de l'injustice de ce métier. Je ne veux pas qu'Arnaud soit résumé à ça. C'était un artiste suffisamment complet et magnifique pour qu'on ne se souvienne pas de lui que pour cette raison. De plus, il a toujours gardé beaucoup de dignité vis-à-vis de ses difficultés, je me dois de garder la même", a-t-elle expliqué.
Et Judith d'Aleazzo de se souvenir, les larmes aux yeux, de la dernière désillusion d'Arnaud quelques semaines avant son décès : "Lorsque l'on est partis en vacances en Italie, à Noël, il venait d'avoir une déception de plus par rapport à un tournage qu'il pensait faire, on l'a baladé pendant des semaines. Et puis la veille de notre départ, il a eu une rencontre pour un téléfilm qui s'est excellemment bien passée (...) Mais dès notre retour, il y a eu ce coup de fil... Ce n'est pas une question d'avoir un rôle ou pas, ça fait partie de notre métier, et Arnaud le savait mieux que personne, mais après, il y a la manière. Et il a vraiment été traité avec énormément de désinvolture, de négligence (...) Il était arrivé à un moment de saturation. Il avait l'impression de se faire traiter comme le dernier des derniers..."
L'intégralité de l'interview de Judith est à retrouver dans le magazine Gala, en kiosques le 9 mai 2018.