C'est une tragédie qui a bouleversé le monde du football français et trois ans après les faits, l'histoire ressurgit. Le 3 janvier 2020, le club de l'En Avant Guingamp (EAG) faisait une annonce bien triste concernant son jeune joueur, Nathaël Julan. "Le club a eu l'immense douleur d'apprendre cet après-midi, le décès accidentel de son joueur Nathaël Julan. En ce jour tragique, tous les membres du club s'associent pour adresser leurs condoléances attristées à la famille de Nathaël", publiait le club. Le footballeur de seulement 23 ans a été victime d'un accident de la route mortel à Pordic, près de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor.
Une bien triste nouvelle pour ses proches, qui ont eu le malheur de perdre le jeune footballeur plein d'avenir. Plus de 3 ans après les faits, les choses ne sont visiblement pas du tout réglées entre les parents de Nathaël Julan et son ancienne compagne. Le litige réside autour du versement des assurances vies contractées par le joueur avant son décès. La jeune femme qui partageait le vie du sportif s'était pacsée avec lui 3 mois avant sa mort et d'après les informations de L'Equipe, l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) a décidé de reverser l'intégralité de la somme, soit près de 520 000 euros, à cette dernière. Problème, elle n'habitait pas avec le natif de Montivilliers (Seine-Maritime) au moment de son accident et "une clause de l'assurance indique qu'il convient de prouver que la pacsée a sa domiciliation à la même adresse que le salarié par la production d'une copie du dernier avis d'imposition".
De ce fait, les parents de Nathaël Julan ont décidé de contester la décision de l'UNFP de verser l'intégralité des assurances vie à la compagne de leur fils. Une première audience a eu lieu ce lundi 9 octobre au tribunal de Nanterre pour tenter de savoir à qui doit revenir l'importante somme d'argent.
Une affaire qui refait parler, comme ce fut le cas au moment des obsèques de Nathaël Julan, qui s'étaient déroulés sous haute tension, quelques jours seulement après sa mort.