La comédienne culte de comédie est de retour au cinéma dans un rôle à la hauteur de son talent. Josiane Balasko est à l'affiche du nouveau film du réalisateur François Ozon , Quand vient l'automne. Aux côtés d'Hélène Vincent, l'ancienne du Splendid interprète une femme de 70 ans qui porte son âge sans artifice. Conviée sur le plateau de 50' Inside ce samedi 21 septembre, Josiane Balasko a évoqué son rapport à l'âge face à Isabelle Ithurburu . Après 50 ans de carrière, marquée par des rôles et des films à succès, elle a marqué le cinéma français. D'abord spécialiste de la comédie, la mère de Marilou Berry , célèbre pour son authenticité, s'épanouit depuis plusieurs années dans des personnages plus graves où elle démontre régulièrement l'étendu de ses capacités.
Interrogée sur la visibilité des femmes de plus de 60 ans au cinéma, Josiane Balasko note une amélioration. "Ça change un peu.", déclare-t-elle en citant notammentIsabelle Huppert et Isabelle Adjani , toujours célébrées pour leur talent. "De ce côté-là, on est un petit plus gâtées que d'autres pays. Mais y a encore du boulot", ajoute l'interprète de Madame Musquin. A propos des soixantenaires, la réalisatrice clame : "Elles peuvent faire beaucoup plus de choses que vous imaginez !". Puis Josiane Balasko lance avec humour : "Je ne serais jamais une James Bond girl, ça, c'est sûr".
Celle qui confie n'avoir jamais eu peur de vieillir à l'écran évoque une autre dimension du temps qui passe. "On ne se regarde pas dans la glace en se disant : on vieillit... Simplement, on se dit : olala putain, c'est plus difficile pour moi de me lever. C'est à ce niveau-là.", avoue la septuagénaire. "À l'écran, j'ai pas de raison de m'inquiéter. Finalement, on me fait plus de propositions intéressantes que lorsque j'avais 30 ans.", révèle la comédienne.
Alors que dans les années 80, les femmes au physique atypiques trouvant difficilement des rôles, aujourd'hui, c'est une force. Face au temps qui passe, la grand-mère n'a pas de problème à assumer telle qu'elle est. "Je suis toujours la même, avec quelques rides de plus", déclare la compagne de George Aguilar. Avant de conclure : "C'est une liberté aussi dans la tête. (...) de ne pas subir la pression."