Le 1er décembre 2018, Maria Pacôme tirait sa révérence. Une mort qui survenait après des mois de lutte contre la malade. Le lendemain, son fils François lui rendait hommage en prenant le soin d'évoquer un moment "long, douloureux et pas chic" en parlant du combat contre la maladie. "Une chose à partager : il faut une vraie réflexion sur la fin de vie assistée, parce que là, on est très loin de la dignité et de l'humanité. En attendant, buvons une coupe de champagne à sa mémoire, elle aimait bien ça", avait-il ajouté.
Invité à l'antenne de RTL et de Marc-Olivier Fogiel le 5 décembre, l'acteur et doubleur (il est notamment connu pour être la voix française de Neil Patrick Harris) est revenu sur les derniers mois "compliqués" de sa mère décédée à l'âge de 95 ans. Il révèle ainsi que Maria Pacôme avait songé à l'euthanasie dès qu'elle a appris qu'elle souffrait d'un cancer de l'amygdale, en mai dernier. "Dans sa grande insouciance, elle a pensé qu'on lui filerait un coup de main quand ça serait indispensable. Elle pensait que sa petite notoriété lui permettrait de trouver un moyen. Eh bien non, car ici en France, on n'a pas le droit", regrette François Pacôme, visiblement en colère.
"Quand c'est devenu vraiment compliqué pour elle, elle m'a demandé de faire les démarches pour ce que l'on appelle mochement le suicide assisté, en Suisse" confie-t-il, avant de décrire "un parcours du combattant". En effet, outre le fait qu'il faille dépenser 10 000 euros et remplir des papiers, le futur euthanasié devait se rendre trois fois dans le centre où il finira ses jours. "Ma mère m'a dit : 'je ne peux pas faire trois voyages en Suisse dans mon état'", raconte François Pacôme qui, la mort dans l'âme, a donc dû regarder impuissant sa mère – vue dans Oscar, Le Gendarme à Saint Tropez, Les Sous-doués – dépérir jusqu'au dernier souffle.