Michel Blanc, tout le monde le connaît en tant que Jean-Claude Dusse des Bronzés mais la star du Splendid a démontré à travers les années qu'il pouvait incarner autre chose qu'un homme maladroit qui tente à tout prix de conclure. Un virage dans sa carrière qu'il a toujours voulu emprunter et il l'a fait avec succès comme par exemple avec le film Je vous trouve très beau.
Michel Blanc n'a pourtant jamais renié ses années Splendid, au contraire. Il est aussi toujours resté proche de Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Thierry Lhermitte ou encore Christian Clavier. Ces derniers ont été dévastés par la mort de leur ami. A 72 ans, Michel Blanc est mort le 3 octobre après plusieurs crises cardiaques, suite à une réaction allergique à un médicament, lors d'un examen médical de routine. Une mort bête qui ulcère et certains de ses amis avaient pris la parole très tôt comme Gérard Jugnot qui s'était exprimé quelques heures après le drame. D'autres ont eu le deuil plus intime, plus intérieur, plus silencieux.
Christian Clavier a attendu quatre jours après les obsèques de son ami pour réagir seul et publiquement. Celles-ci se sont déroulées au sein de l'Église Saint-Eustache à Paris le jeudi 10 octobre 2024 et une photo de plusieurs membres du Splendid prise au cimetière Père-Lachaise montraient à quel point le clan - presque au complet à ce moment-là - était soudé. Mais la douleur est toujours présente presque une semaine après le drame comme en témoigne la photo publiée par Christian Clavier - que l'on avait vu en larmes aux obsèques - sur Instagram il y a peu. Une image de Michel Blanc, jeune, avec pour légende : "Toujours avec nous."
Il faut dire que Michel Blanc n'était pas juste un collègue de de travail pour lui, c'était un ami d'enfance. C'est sur les bancs du lycée Pasteur que Michel Blanc a fait la connaissance de Gérard Jugnot, Christian Clavier et Thierry Lhermitte.
"On s'était assis l'un à côté de l'autre (avec Gérard Jugnot en classe de 3eme, ndlr) et on a commencé le concours de bêtises. On n'était pas des hooligans mais on passait des petites phrases sous la table pour faire marrer les potes. À la fin du cours d'allemand, le prof nous a regardés et a dit 'tous les deux, plus jamais ensemble'. C'était prémonitoire", indiquait-il au Parisien.
Des souvenirs qui hantent à présent la tête de ceux qui l'ont tant aimé.