Triste nouvelle pour le monde du sport : l'athlète paralympique belge Marieke Vervoort, est morte des suites d'une euthanasie le mardi 22 octobre 2019. Une démarche mûrement réfléchie, qu'elle avait évoquée en 2016 après les Jeux olympiques de Rio au Brésil.
La mort de Marieke Vervoort, belge néerlandophone, a été annoncée à la presse par le maire de Diest, la ville où elle résidait en Flandre. À 40 ans, la sportive était atteinte d'une maladie rare lui paralysant les jambes et elle-même avait annoncé en août 2016 qu'elle avait déjà effectué les démarches nécessaires pour recourir à une euthanasie en cas d'aggravation de ses souffrances. Cette pratique est autorisée et encadrée par la loi chez nos voisins belges. Sa maladie avait progressé et, en septembre dernier, celle qui était surnommée Wielemie avait réalisé son dernier souhait en roulant à bord d'une Race Lamborghini Huracan Evolution sur le circuit de Zolder. "J'ai pu réaliser beaucoup de rêves. Celui-ci est le dernier", avait-elle déclaré.
Marieke Vervoort, sprinteuse, avait à peine 14 ans quand sa "tétraplégie progressive" s'était déclarée. Forte d'un mental d'acier, elle avait toutefois choisi de consacrer sa vie au sport, commençant par le basket en fauteuil roulant, puis la natation, ce qui l'a menée au triathlon, a rappelé l'agence de presse Belga. Elle était devenue championne du monde de paratriathlon en 2006, et l'année suivante, en octobre 2007, elle avait réalisé un de ses rêves en disputant l'une des épreuves les plus mythiques au monde, l'Ironman d'Hawaï. Lorsque cette discipline était devenue trop exigeante, elle s'était alors lancée dans le char à voile, puis l'athlétisme, en 2012, année où elle était devenue championne en fauteuil roulant sur 100 m aux Jeux de Londres.
Triple championne du monde en fauteuil (100 m, 200 m, 400 m) en 2015, elle avait aussi décroché à Rio en 2016 l'argent sur 400 m et le bronze sur 100 m en athlétisme, souligne l'AFP.