Mort de Thierry de Ganay : Olivier Sarkozy en deuil, soutenu par Mary-Kate Olsen

Le clan Sarkozy est en deuil. Au beau milieu d'une semaine dramatique qui a bouleversé la France et le monde entier, la famille Sarkozy a perdu un être qui lui était cher : Thierry de Ganay. Le comte, également producteur de cinéma, est mort le 5 janvier 2015 d'une crise cardiaque. Il était le frère de la dernière épouse de Pal Sarkozy, père de Nicolas Sarkozy, et il était par là-même l'oncle d'Olivier Sarkozy, le demi-frère de l'ex-président.

Le 8 janvier, Olivier Sarkozy quittait donc New York, direction Paris, épaulé et soutenu par Mary-Kate Olsen, sa présumée épouse. Le couple a atterri à Roissy, le magazine Public rapportant que la jeune femme portait des lunettes noires et qu'Olivier "avait la mine grave et bouleversée". Le lendemain, pendant que le monde entier avait les yeux rivés sur les deux prises d'otages après le massacre de Charlie Hebdo mercredi, Olivier Sarkozy rendait un ultime hommage à son oncle. Aux obsèques, qui se tenaient en la chapelle Saint-Louis de l'École militaire à Paris, le banquier français de 45 ans était parmi la petite cinquantaine d'invités. Soutenue par sa jeune compagne de 28 ans, il a ensuite inhumé dans la douleur le corps de son oncle au cimetière de Courances dans l'Essonne (où la famille de Ganay possède un château).

Issu d'une des dernières familles de la vieille noblesse française, Thierry de Ganay est le frère de Christine de Ganay, qui a été mariée à Pal Sarkozy. Ensemble, ils ont eu Olivier Sarkozy, puis le diplomate américain Frank G. Wisner et leur soeur Caroline. Producteur de métier, fondateur et président de la PAC, une société internationale, Thierry de Ganay aura été l'un des grands compagnons de route de Patrice Leconte, dont il a produit Le Mari de la coiffeuse, film nommé à sept reprises aux César du Cinéma. Il signera également le décrié Parfum d'Yvonne et Les Grands Ducs, ou la belle réunion de Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret et Jean Rochefort, vingt-deux ans après Que la fête commence. Dernièrement, de Ganay chapeautait l'adaptation de Benoît Brisefer : Les Taxis rouges.