A 44 ans, Naomi Watts semble une actrice épanouie, heureuse en amour comme dans le travail. Mariée à "l'homme de [sa] vie" Liev Schreiber, mère de deux enfants de 4 et 5 ans, Naomi Watts est depuis Mulholland Drive et King Kong une actrice immanquable dans le paysage hollywoodien. Son visage angélique, ses cheveux blonds et soyeux et une beauté inchangée galvanisée par le temps qui passe, sont les marques de fabrique de cette Australo-Britannique qui a pris sa revanche sur la vie.
Se prêtant sans détour au jeu des confessions avec la journaliste Paola Genone (Express Styles), la star, qui figure parmi les plus belles quadra du moment, n'édulcore pas ses propos lorsqu'elle parle d'elle, de sa vie, de ses envies, de ses choix de carrière ou de ses parents. Car c'est bien de là que tout commence : "une enfance et une adolescence peu conventionnelles", auprès d'une mère "une hippie" qui la met au monde à l'âge de 20 ans, et d'un père désordonné, divorcé alors qu'elle avait 4 ans puis "mort d'une overdose quand elle avait] 8 ans" : "je n'en me remettrai jamais", souligne-t-elle. Avec caractère, elle confie ne pas avoir de racines parce qu'elle a "grandi en Angleterre et en Australie, puis [elle a] voyagé partout".
Aujourd'hui, c'est la stabilité qui prime dans la vie de Naomi Watts. Une solide assise à Hollywood et une petite tribu en osmose autour d'elle, elle savoure. Fini "l'époque de l'amour libre" au côté de ses parents, Naomi Watts est en paix avec elle-même. Si bien qu'au cinéma, c'est une autre facette qu'elle exploite, celle d'une actrice engagée, précieuse mais toute aussi sombre. Du culte Mulholland Drive au dernier Perfect Mothers qui a suscité de nombreuses critiques à son égard aux Etats-Unis, rien n'effraie Naomi Watts. L'expérience oblige, on lui confie même le rôle de Lady Di dans le biopic Diana, bientôt en salles. Ce qui attire Naomi Watts, c'est le courage "d'une femme traquée, en quête d'authenticité".
Pendant de longues années, la sublime blonde aux yeux clairs n'a pas eu la vie facile. Comme dans Perfect Mothers qui parle d'amitié avant d'évoquer deux cougars tombant amoureuses du fils de l'autre, c'est l'amitié qui permettra à Naomi Watts de franchir des étapes, notamment grâce à sa meilleure amie, Nicole Kidman. "Quand je ramais à Hollywood, c'est elle qui m'a convaincue de ne pas abandonner le métier d'actrice. Elle ne m'a jamais lâchée", confie-t-elle. Une période lointaine, dix ans de galère avant de tourner dans Mulholland Drive de David Lynch ou par exemple de vivre une courte idylle avec le regretté Heath Ledger, dix ans de moins qu'elle.
Interrogée par Paris Match sur sa famille, elle évoque sa "priorité absolue" après "quelques errances amoureuses". Puis la maternité qui lui fait affirmer qu'elle "a arrêté de [se] torturer pour savoir si oui ou non [elle allait] décrocher un rôle". Seul le bonheur des adorables Alexander et Samuel priment aujourd'hui. La sagesse. Chose qu'elle a apprise, tout comme la confiance, au côté de Liev Schreiber, également acteur. "Je ne suis pas assez sûre de moi et j'ai besoin de me sentir protégée", lâche-t-elle à L'Express Styles. "J'ai connu la dépression, j'ai joué avec le feu... J'ai longtemps eu une attirance pour des hommes torturés" ou le fameux côté sombre si difficile à oublier. "Pour moi, le cinéma est thérapeutique", assure-t-elle. Alors Naomi Watts se concentre dessus, autant que sur sa famille. "Vieillir est souvent une condamnation à mort dans ce métier, j'essaie de ne pas trop y penser", confie l'actrice à Paris Match.
Interviews à retrouver en intégralité dans "L'Express Styles" (n°3220) et "Paris Match" (n°3331) en kiosque dès le 20 mars.