Mercredi 19 janvier, Nicolas Sarkozy a présenté, devant de nombreux enseignants, chefs d'établissements, journalistes, patrons d'institutions culturelles et d'entreprises de spectacles, ou encore des personnalités, ses voeux au monde de l'éducation et de la culture.
C'est dans l'immense salle du Grand Palais, à Paris, que le chef de l'État a prononcé son discours, qui a duré environ une demi-heure. A cette occasion, il a annoncé la réouverture du "chantier" de la formation des enseignants du secteur primaire, récemment modifiée avec la réforme controversée de la "mastérisation". "Je pense qu'il faut que nous remettions sur le chantier les éléments de formation, passer des IUFM (institut universitaire de formation des maîtres) à l'université, passer d'un niveau licence à un niveau master ne suffit pas", a-t-il déclaré, en ajoutant : "Mon souci, c'est de mettre devant nos enfants des professeurs mieux formés, connaissant mieux leur matière et mieux formés à l'enseignement d'une classe d'âge tellement diverse et parfois si difficile, avec la question centrale du niveau de rémunération."
Il a également affirmé sa volonté de miser sur le divertissement, l'art et la création en lançant : "La réponse de la France à la crise sera de continuer à investir dans la culture, la recherche et l'éducation. Nous allons multiplier les initiatives", a confié le président, tout en citant en exemple le musée Beaubourg de Metz et celui, à venir, d'un Louvre à Lens (ouverture prévue en 2012) ou encore l'extension du dispositif cinélycée aux spectacles vivants.
Son épouse Carla Bruni (avec qui il a récemment passé quelques jours au Maroc), était de la partie. L'ancien mannequin devenu chanteuse, ambassadrice du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'a écouté attentivement, et a assuré son rôle de première dame-première fan avec brio. C'est le sourire aux lèvres et le regard fier qu'elle a été immortalisée dans l'assemblée.
Avec plaisir, elle a croisé Olivier Poivre d'Arvor, écrivain et directeur de la radio France Culture, le producteur et journaliste Emmanuel Chain, la cinéaste Nadine Trintignant, ou Gonzague Saint Bris.