Olivier Chiabodo n'a plus envie de se taire face à TF1, c'est pourquoi il vient de décider de porter plainte contre X pour harcèlement moral.
Invité de C à vous (France 5) mardi 26 septembre, l'ex-animateur d'Intervilles - licencié une première fois par la Une en 1997 après avoir été accusé de triche lors d'un quiz opposant l'équipe du Puy du fou face à celle du Pays d'Ancenis - ressent aujourd'hui le besoin de donner sa version des faits afin de pouvoir définitivement tourner la page.
Lors de son interview menée par Anne-Elisabeth Lemoine, l'homme de télévision d'aujourd'hui 54 ans a défendu son honneur puis réitéré ses accusations, notamment celles établissant qu'il aurait reçu des menaces de mort afin qu'il ne dévoile pas que la production était à l'origine des tricheries d'Intervilles. "Quand vous avez trente ans, que votre femme attend votre premier enfant et qu'on vous menace de mort, je peux vous dire que vous ne voulez qu'une chose, que ça cesse ! ", a-t-il lâché avant d'indiquer que des cadres de l'époque, dont Gérard Louvin, lui lançaient par exemple : "Les camions ça roule vite dans Paris" ou "Ah, tu viens en scooter ? Fais attention quand même..."
Aujourd'hui encore, alors qu'il a été une nouvelle fois écarté de TF1 en avril - il avait été réembauché en 2006 par Etienne Mougeotte afin qu'il produise des documentaires, une sorte de placard doré selon lui -, Olivier Chiabodo déclare avoir reçu de nouvelles menaces. "Ces dernières semaines, quand j'ai été licencié, alors que c'était acté, on me fait une lettre où on me parle de ma famille, qu'il ne faut pas que je parle parce que sinon ce serait quand même embêtant pour ma famille, écrite par le DRH !", a-t-il révélé.
Exténué par cette situation, Olivier Chiabodo a statué : "Aujourd'hui il faut que ça cesse, j'ai un peu plus de cinquante ans, ça s'est passé quand j'avais trente ans. Si moi je veux continuer, si je veux donner des valeurs à mes enfants, c'est maintenant, c'est stop !"
Une séquence à retrouver dès à présent dans notre player vidéo !