A 41 ans, Pascal Soetens est surtout connu pour être... le mentor des ados de TF1. Après quatre ans de succès en tant que "grand frère" (et une "déclinaison" avec Opération Tambacounda, toujours sur TF1), Pascal a su remettre dans le droit chemin des jeunes en difficulté. Même si ces jeunes gens ont parfois vu leurs textes légèrement dictés par la production...
L'émission produite par Julien Courbet est un joli succès (avec une audience moyenne de 2 à 3 millions de téléspectateurs) mais la question que tout le monde se pose est : qui se cache derrière Pascal le grand frère ?
Le principal intéressé a décidé d'y répondre dans une autobiographie intitulée : Pascal, une histoire, un grand frère (Editions Florent Massot). Le prochain Télé 7 Jours nous en dévoile des extraits.
Une vie de famille difficile.
Pascal dévoile son enfance modeste qui lui a donné la force pour devenir ce qu'il est aujourd'hui : "Durant trente-cinq ans, mon père a fait les trois-huit dans une usine sidérurgique [...] J'étais souvent agacé qu'il ne nous aide pas à faire nos devoirs. Bien plus tard, j'ai appris qu'il ne savait ni lire ni écrire [...] Ma mère était femme de ménage. Un métier que je trouvais rabaissant. [...] Mon père fut et reste un homme qui a voulu tout donner à ses enfants. Mais son autoritarisme a parfois fait des ravages. [...] Mon père nous terrorisait."
Un environnement violent et un pervers dans sa ville !
Et comme certains jeunes qu'il tente de recadrer, Pascal a été un jeune idiot : "Dans la cité, nous pratiquions un jeu qui consistait à nous enfermer à quatre ou cinq dans une cave, d'attendre que la lumière s'éteigne et de nous envoyer dans tous les sens coups de pieds et coups de poing à l'aveuglette. Oui, un jeu idiot". Il raconte aussi qu'un pervers sévissait dans sa ville : "Nous avions un voisin que toute la cité avait surnommé Monsieur Carambar. Son grand truc, c'était de nous attirer sous son balcon et de jeter, comme à des macaques, quelques bonbons. Je me méfiais de lui comme de la peste [...] J'ai compris que ce pervers nous ferrait comme des poissons".
Un "bon à rien" qui finit par faire la fierté de son père
Plusieurs fois champion de sports de combat, Pascal n'a pas choisi ce domaine par hasard : "Le sport me semblait être le meilleur moyen de parvenir à la première victoire à laquelle j'aspirai le plus au monde : prouver à mon père que je n'étais pas un "bon à rien", sobriquet dont il m'avait affublé pour l'éternité". Lors de la diffusion de la première, le "bon à rien" a disparu à jamais de la pensée de son papa : "La première mission fut regardée par 7 millions de téléspectateurs. [...] Mon père a fondu en larmes devant moi : "tu sais Pascal, je ne savais pas que tu étais comme ça.. J'ai vu ton émission. Je ne savais pas que tu étais ce fils-là... je t'ai découvert. je suis très, très fier de toi"".
Précisons que l'audience de 7 millions de téléspectateurs a ensuite été divisée par trois... comme beaucoup d'émissions après les premieres envies de nouveauté, mais que Pascal reste une vraie référence sur TF1.
Pascal, une histoire, un grand frère disponible le 19 mai aux Editions Florent Massot. 17,50€