Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant d'avoir la réaction de Patrick Balkany après l'annonce de la tentative de suicide de sa femme Isabelle (71 ans). Le 1er mai au soir, l'adjointe au maire (LR) de Levallois-Perret a publié un long message de détresse sur Facebook avant d'ingérer une grande quantité de médicaments. Comme l'ont révélé nos confrères du Parisien, sa vie n'est plus en danger. Une information confirmée par son mari au micro d'RTL, ce jeudi.
"Elle a écrit un post Facebook hier, avant de prendre une tonne de médicaments, pour faire soi-disant 'sa grosse sieste', comme elle l'écrivait. Je crois qu'elle a tout dit, tout écrit, a déclaré le maire de Levallois de 70 ans. Elle dort, elle est à l'hôpital, elle récupère. Elle va avoir du mal à s'en remettre, elle était très fortement impactée. Elle trouvait que cet acharnement était terrible. Elle a fait beaucoup beaucoup de choses dans sa vie, elle a passé sa vie à s'occuper des autres et je dois dire qu'elle était parfois extrêmement touchée par les propos tenus par certains."
Un témoignage qui fait écho au long message qu'Isabelle Balkany a publié sur Facebook avant de passer à l'acte : "#Jesuisfatiguée de ce monde d'une violence insoutenable, insupportable... (...) #Jesuisfatiguée qu'un manquement fiscal qui n'a, certes, aucune excuse, mais qui a, du moins, des 'explications' familiales soit transformé en 'crime', a écrit celle qui doit comparaître le 13 mai prochain devant le tribunal correctionnel de Paris avec son mari pour fraude fiscale. #Jesuisfatiguée de voir en souffrir l'homme de ma vie (...). Je ne me pose en aucun cas en 'victime', mais, avant de porter un jugement sur ma vie, essayez d'abord de suivre ma route, à la fois si simple et si compliquée." Elle avait ensuite conclu ainsi : "Comme c'est la fête du Travail, je vais en profiter pour faire une grosse sieste..."
Tout en reprochant aux journalistes de jouer les "juges" et les "moralisateurs", l'ancienne vice-présidente des Hauts-de-Seine ne nie pas les accusations dont elle fait l'objet et pour lesquelles elle doit être jugée, mais avance donc des "explications familiales". Elle évoque également ses enfants, Vanessa et Alexandre, "hélas connectés" à cette affaire de blanchiment de fraude fiscale liée à leur patrimoine immobilier à Giverny, Marrakech et sur l'île de Saint-Martin, et qui court depuis 2014.