Dans une interview accordée à France Dimanche, Paul Belmondo se confie longuement sur son engagement auprès de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, à l'action de laquelle il participe depuis 2003, utilisant notamment son nom pour récolter des fonds afin que des enfants malades du coeur dans les pays défavorisés puissent avoir accès aux soins et être opérés. Il est notamment aux côtés des familles d'accueil qui prennent en charge des enfants malades. Y songe-t-il de son côté ?
"On y a réfléchi avec ma femme. Nous aimerions avoir plus de temps pour ça, répond-il. On ne s'engage pas à accueillir un enfant qui a besoin de soins si on n'est pas certain d'avoir le temps nécessaire pour lui. C'est peut-être quelque chose qu'on fera quand notre vie professionnelle sera moins active."
Au cours de l'entretien, il a aussi évoqué son rapport à la famille et le poids de son nom. "Bien sûr, ça a été difficile, reconnaît-il. J'ai par exemple dû courir deux fois le Volant Elf et le gagner pour qu'on arrête de dire : 'C'est le fils de Belmondo, il ne doit pas gagner trop facilement.'" Des difficultés qui ne le poussent pas nier les avantages à porter le nom de son iconique père acteur. "Sincèrement, je préfère m'appeler Belmondo et avoir vécu dans les conditions dans lesquelles j'ai vécu, avoue-t-il avec reconnaissance. Mais malgré tout, il faut se battre : mon grand-père s'est battu toute sa vie, mon père s'est battu toute sa vie, mon fils se battra toute sa vie. C'est comme ça."
Papa de trois garçons – Alessandro (27 ans), Victor (24 ans) et Giacomo (19 ans) –, Paul Belmondo en parle aussi. "Victor est comédien. Et je pense que Giacomo optera aussi pour le cinéma. Alessandro a lui choisi d'être chef cuisinier", décrit le père, content qu'aucun de ses fils n'ait choisi la Formule 1 comme lui par le passé.
Enfin, il évoque son couple avec Luana Belmondo, son épouse depuis 1990. "On s'est mariés quand elle était très jeune. Six mois après notre rencontre, je l'ai demandée en mariage. J'aime plaisanter en racontant qu'elle a dit 'oui' à la bague que je lui tendais, sans comprendre que je lui demandais sa main, vu qu'elle ne parlait pas très bien français. Ça fait vingt-huit ans que ça dure, se félicite l'époux comblé. Je crois qu'on a simplement de la chance d'être encore ensemble, donc il faut en profiter. S'il y avait une recette, personne ne divorcerait !"
Interview à retrouver en intégralité dans France Dimanche, en kiosques dès le 31 août 2018.