Pedro Alves dévoile son premier album

Pedro Alves, 35 ans, révélé au grand public suite à son rôle d'Aaron dans la comédie musicale de Pascal Obispo Les Dix Commandements (2000), est un artiste talentueux et passionné, mais qui a du mal à accrocher la lumière.

L'ex-compagnon de la pétillante Lucie Bernardoni (avec qui il a une petite fille prénommée Lily Angelina, âgée d'un an et demi), dont la carrière solo a toujours été discrète, arrive pour se glisser dans l'actualité musicale de la rentrée.

Regarder une femme, son album, initialement baptisé Attention fragile et qui était prêt à sortir il y a dix ans à présent, sera disponible le 20 octobre prochain sur les plateformes de téléchargement légal. A cette occasion, Pedro Alves confie dans un communiqué à quel point il est fier de ce projet, car il fut l'un des plus douloureux et difficiles qu'il ait eu à mener à bien durant son existence.

C'est épaulé par Pascal Obispo, feu Yann-Philippe Blanc (PDG de Warner décédé en 2002 d'un accident de moto), Benjamin Raffaelli, Stanislas ou encore Olivier Schultheis qu'il a peaufiné cet opus, avec beaucoup de détermination et une envie jamais décroissante malgré les coups durs.

"Cet album est important pour moi, c'est une page de ma vie, que je n'arrivais pas à tourner. Je n'arrivais pas à la tourner car un album est un grand aboutissement pour un artiste, surtout le premier qui représente une vie de travail, d'inspiration et de rêves enfin concrétisés et mis en boite. L'écriture a été longue car je voulais faire en sorte que si c'était le seul album de ma vie, je puisse en rester fier, et c'est le cas. (...) Cet album a failli ne jamais voir le jour, car une femme avec qui je vivais, il y a quelques années, a eu la charmante idée, pleine de respect envers une vie de travail, de jeter à la poubelle les 'bandes masters' de tout l'album... Tout est perdu à jamais, les disques durs, les bandes, les sauvegardes diverses de sécurité, tout, tout, tout... C'est de toutes les douleurs, de tous les coups, de toutes les bassesses que j'ai pu ressentir ou encaisser en 15 ans de métier, ce que j'ai trouvé le plus ignoble... Cet album qui a eu un coût de production avec 5 zéros, est tout simplement passé dans le broyeur d'un camion benne... Avec 500 exemplaires déjà pressés, mais ça encore, ça se refabrique. Jamais donc je ne pourrai modifier un détail, réécouter des parties précises. Jamais je ne pourrai chanter ses chansons en utilisant les play-back orchestre lors de concerts, promotions, ou autres...", écrit-il en évoquant une ancienne relation destructrice qu'il a vécue.