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Pékin Express : Emmanuel de Brantes dégomme ses adversaires et Koh Lanta !
Publié le 20 octobre 2010 à 18:26
Par Allyson J.
Emmanuel de Brantes, participant à Pékin Express : duos de choc Emmanuel de Brantes, participant à Pékin Express : duos de choc© Angeli
Emmanuel de Brantes et son partenaire Albert de Paname, les dandys de Pékin Express : duos de choc (dès le 6 novembre 2010 sur M6 en prime)
Le DJ Albert de Paname
Emmanuel de Brantes, participant à Pékin Express : duos de choc
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Si la version "people" de Koh Lanta n'a pas été un succès vertigineux (pas mieux que les éditions dites normales), l'autre émission d'aventure du PAF a également choisi de travailler avec des célébrités.
Après TF1, c'est donc M6 qui compte sur des personnalités pour faire le show dans cette édition spéciale qui se déroule en Inde et dont la diffusion débutera le samedi 6 novembre prochain, en prime-time. Évidemment, pas de superstars au rendez-vous (Jennifer Lopez et Denzel Washington étaient très occupés) mais douze célébrités populaires et sympathiques, divisées en duos.

Au cours d'une savoureuse conférence de presse (à l'ambiance indienne, naturellement), votre envoyée spéciale de Purepeople a oeuvré de façon studieuse : votre pure-reporter a slalomé entre les attachés de presse, a vêtu son sari, a époustouflé l'auditoire avec une modeste chorégraphie bollywoodienne (oh ! Trois fois rien...), s'est customisée le front avec un bindi et s'est jetée sur quelques personnalités. Pour des interviews, évidemment.
Tout ce petit monde s'est gentiment prêté au jeu des interviews, mais chez Purepeople, on aime aller plus loin et nous avons enquêté sur ces personnalités. Parmi elles, les Dandys, fièrement et dignement représentés par le galeriste Emmanuel de Brantes et le DJ Albert de Paname, âgés respectivement de 46 et 61 ans, qui ont répondu aux questions sans langue de bois. Nos deux compères (et amis de 25 ans) se sont livrés cash mais toujours avec élégance et humour sans se douter que nous prenions scrupuleusement des notes : comment devenir un vrai dandy ? Leçons particulières avec Emmanuel de Brantes et son ami Albert de Paname.

Leçon 1 : le dandy balance sur Koh Lanta et les "connards"... mais avec élégance !

Purepeople : Pourquoi Pékin Express ?
Emmanuel de Brantes : Pourquoi pas ? Quand on me l'a proposé, je connaissais déjà l'émission : je savais que de toutes les émissions de télé-réalité, c'était la moins mauvaise...

Purepeople : La moins mauvaise ? Pas fan de télé-réalité, apparemment ?
Emmanuel de Brantes : Pour moi, la télé-réalité, c'est la fin de tout : une émission de télévision où tout est calibré pour que vous assassiniez votre voisin avec qui vous avez passé de bons moments quelques minutes auparavant. C'est comme si on transformait l'humain en rat de laboratoire et qu'on l'encourageait à être mauvais avec son prochain alors que le naturel, selon moi, de l'Homme est plutôt d'être bon. C'est l'une des pires inventions que l'homme ait pu faire au niveau de la télévision.

Purepeople : Et la pire de toutes serait... ?
Emmanuel de Brantes : La pire de toutes ce serait peut-être Koh Lanta. On est vraiment en huis clos, on se surveille, on s'assassine, on se fait des coups en douce. C'est le portrait craché de l'émission la plus terrible. Secret Story c'est la même chose, en plus dans cette émission, on ne va pas jusqu'au bout de soi-même... Donc, je mets tout ça dans le même panier. Pékin Express, c'est vraiment autre chose, on trace, on voit du pays, et on arrête de nous filmer le soir au coucher pour seulement nous rebrancher le matin au réveil. Donc on a des moments d'intimité, on n'est pas sous surveillance permanente. Ce n'est donc pas si terrible. C'est pourquoi, je me suis dit : "Pourquoi pas ?" selon la phrase de Charcot. Et puis, j'ai mis un petit bémol : ça dépendait avec qui et contre qui. Car s'il y avait dans les compétiteurs des gens que j'avais envie d'assassiner...

Purepeople : Au nom de l'information... des noms !
Emmanuel de Brantes : (rires) Y'en a quand même un sacré paquet, je ne vais pas citer des noms sinon on n'a pas fini : la terre est peuplée de connards ! (rires) Donc, on m'a dit que je pouvais choisir mon binôme, sachant qu'on m'avait mis l'étiquette "Dandy", j'ai donc dû trouver un dandy. J'ai demandé si je pouvais trouver une "dandyette "... on m'a dit non. Ca m'embêtait beaucoup puisque je me disais pourquoi ne pas allier l'agréable à l'utile ! Hélas, ça n'était pas le cas et ça s'est d'ailleurs transformé en handicap puisque nous étions le seul tandem masculin. Pour le stop, ce n'est pas évident. Tu mets une blonde tout le monde s'arrête, alors que deux moustachus...
Mais puisque je devais choisir mon binôme, j'ai dit que ce serait Albert de Paname, un copain de 25 ans. Faire une aventure comme Pékin Express, dans pays comme l'Inde, avec un pote comme Albert, c'était pour moi gagnant-gagnant. Pouvoir choisir son partenaire, c'est la garantie qu'on n'allait pas se foutre sur la gueule ! On a le sens de l'autodérision.

 

Leçon 2 : le dandy s'émeut quand il est confronté à la mort... mais avec style !

Purepeople : Vous étiez davantage présent pour la compétition... ou pour profiter de cette aventure avec un copain ?
Emmanuel de Brantes : Nous n'étions pas du tout dans la compétition ! J'ai jamais pris ça comme une compétition, j'ai plutôt pris cela comme un jeu. D'ailleurs, on a transformé tout ce qui était compétitif en ludique et ça nous a donné des ailes ! Ça nous a permis de rire quand les autres pleuraient, ça nous a permis de trouver des ressources que l'on avait en nous et que les autres n'avaient pas. Ils avaient toujours la tête dans le guidon, alors que nous, on l'avait souvent dans les étoiles...

Purepeople : Au cours de la diffusion, votre humour va sûrement vous aider à vous faire aimer des téléspectateurs, mais dans l'aventure... en quoi l'humour des dandys a-t-il servi ?
Emmanuel de Brantes : Y'a une étape au cours de laquelle nous étions particulièrement fatigués. Je pense à New Delhi, où nous avions vu le cadavre d'un enfant sur le bord de la route dans la ville, avec des chiens qui pissaient autour... C'est malheureusement le quotidien des Indiens dans les grandes villes. C'était choquant, on était fatigués et ce soir-là, on s'est retrouvés dans des conditions de logement très précaires, très difficiles. La seule manière de surmonter la déprime qui grandissait était d'imaginer ce que nous allions faire le lendemain pour rendre la production hystérique car nous ne faisions pas les choses dans les normes de la compétition. On a ainsi eu un fou rire qui a duré toute la nuit ! Le lendemain on était fatigués mais Dieu ce qu'on avait le coeur léger...

 

Leçon 3 : Le dandy malin dégomme Alain Bouzigues... avec humour !

Purepeople : Vous aviez regardé la saison dernière ?
Emmanuel de Brantes : J'ai regardé un ou deux épisodes pour voir si ça avait changé par rapport à la première saison. Ce qui n'était pas le cas car je suis tombé sur un épisode qui m'a beaucoup fait rire. J'ai notamment vu que les candidats distribuaient allégrement des cadeaux partout et ça m'a fait comprendre que la distribution des présents doit se faire de manière compte-gouttesque ! Nous avons donc préservé notre morale, nos forces et nos cadeaux pour aller le plus loin possible.

Purepeople : Quel genre de cadeaux ?
Emmanuel de Brantes :
Des compilations indiennes d'Albert qu'il a faites avec Raghunath Manet. Et avec Ravi Shanakr qui est un dieu vivant de la musique indienne. Ca nous a aidés ! Même si nous avons été défavorisés car étant le seul duo masculin, nous avions des tas de bottes secrètes...

Purepeople : Quand vous êtes arrivés, est-ce qu'il y a une personnalité pour laquelle vous vous êtes dit : "Ah non pas lui, pas elle.."
Albert de Paname : (rires) Ils paraissaient tellement tous gentils... Ils disaient des choses comme "Moi je prends ça à la rigolade, au bout de 3 jours je serai parti"...
Emmanuel de Brantes : Alain Bouzigues a été le premier pour cela... Mais dès le premier tour de manivelle, c'était le coyote : il était prêt à tuer tout le monde ! Comme quoi, il faut se méfier des apparences. Pareil pour nous : nous avons été des compétiteurs acharnés... malgré notre volonté d'en jouer. Nous étions des " Dandycapés " !

 

Leçon 4 : Le dandy n'est pas bête et cerne les journalistes aux questions perverses...

Purepeople : Évidemment, vous ne direz pas jusqu'où vous avez été dans l'aventure...
Emmanuel de Brantes : (rires) Nous ne pouvons pas, nous avons été payés pour notre silence. Mais je pense que le public aura beaucoup de surprises !

Purepeople : Même pas un petit indice ?
Emmanuel de Brantes : Non ! (rires) On n'a pas le droit !

Purepeople : Allez... sous forme de rébus, alors ?
Emmanuel de Brantes : Ah non, non, non (rires)!

Purepeople : Une charade ?
Emmanuel de Brantes : Non plus !

Purepeople : Malin...Bon, j'aurais tenté. Avec cette émission, vous allez être exposé. Allez-vous vérifier ce que ça va modifier à votre image, tant en positif qu'en négatif ?
Emmanuel de Brantes : J'ai un indice de mesure que je ne m'attendais pas à mettre en place. J'ai créé une page fan Emmanuel de Brantes sur Facebook, et je la mettrai en ligne ces jours-ci, au moment où les premières bandes-annonces vont être diffusées. Ce qui me permettra de comptabiliser le nombre d'inscrits pas rapport à l'émission de M6 (qui enregistre tout de même 6 millions de téléspectateurs hebdomadaires). A la fin, je risque de me retrouver avec un sacré cheptel ! De ce point de vue là, je vais tirer un bénéfice personnel de l'aventure mais ce n'est pas du tout pour cela que je l'ai fait. Car je l'ai fait avant tout pour tester notre amitié qui était d'ailleurs plus forte que tout le reste. Et aussi parce qu'on le faisait pour la bonne cause : Action Innocence en ce qui nous concerne, dont je suis administrateur.

Purepeople : Donc, on ne sait pas jusqu'où vous avez été dans l'aventure. Certes, mais vous avez réussi à donner combien à l'association... [les dons sont comptés au prorata des jours restés dans l'aventure, NDLR] ?
Emmanuel de Brantes :
(rires) Ah, ah ! Bien essayé, mademoiselle ! Nous avons donné beaucoup. Beaucoup plus que ce que l'on pensait !

Purepeople : Je vous enregistre mais ça reste en "off", ça reste entre nous bien sûr...
Emmanuel de Brantes : (rires) Oui, bien sûr...

 

Leçon 5 : le dandy a toujours une petite anecdote... racontée avec panache !

Purepeople : Une anecdote ?
Emmanuel de Brantes : Il nous est arrivé de prendre le café, déduit du budget quotidien [un euro par jour et par personne, NDLR], en plein milieu de la course...
Albert de Paname : ... comme de vrais dandys !

Purepeople : Une mauvais souvenir ?
Albert de Paname : J'ai vu un enfant de l'âge de mon fils, en train de mendier... ça m'a beaucoup choqué...

Purepeople : Un bon souvenir ?
Emmanuel de Brantes : Avec Albert, nous avons retrouvé dans le cimetière d'Agra, les tombes de mes ancêtres. Ce qui m'a rappelé que j'avais du sang indien...

 

Leçon 6 : le dandy sélectionne son entourage

Purepeople : Avez-vous réussi à créer des affinités avec les autres ?
Albert de Paname : On va chercher... A priori y'en a pas !
Emmanuel de Brantes : Jeanne Savary est quelqu'un d'humainement délicieux. Stéphane Plaza est extrêmement bon vivant. Et c'est communicatif. Et Frédéric Lama a une forme de sérénité impressionnante : c'est le seul candidat qui n'a quasiment pas parlé ! Ces trois-là m'ont bluffé !

Les dandys ont-ils su s'adapter à Pékin Express ? Pour le savoir, suivez l'émission dès le 6 novembre en prime-time sur M6.

Actualités : Albert de Paname a sorti l'album C'est magnifique ! en 2008. Et Emmanuel de Brantes propose d'intéressantes expositions dans sa galerie, le Studio 55.

Propos recueillis par Allyson Jouin-Claude

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