Petra Kvitova a craint de ne plus pouvoir jouer au tennis et, même pire, elle a craint pour sa vie. En décembre 2016, la tenniswoman tchèque de 29 ans a été victime d'une tentative de cambriolage particulièrement violente à son domicile de Prostejov (centre de la République tchèque), alors que l'homme contre lequel elle n'avait pas hésité à s'interposer s'était fait passer pour un chauffagiste. Armé d'un couteau, il avait grièvement blessé l'athlète de haut niveau qui a notamment remporté le tournoi de Wimbledon à deux reprises (2011 et 2014).
"Comme vous avez déjà dû l'entendre, aujourd'hui, j'ai été attaquée dans mon appartement par un individu avec un couteau. En essayant de me défendre, j'ai été grièvement blessée à la main gauche. Je suis secouée, mais j'ai de la chance d'être en vie. La blessure est grave et je vais devoir voir des spécialistes, mais si vous savez une chose de moi, c'est que je suis forte et que je vais me battre. Merci à tous pour votre amour et votre soutien", avait expliqué Petra Kvitova sur Twitter quelques heures seulement après son agression. Déterminée à revenir à son plus haut niveau, la Tchèque l'avait fait sept mois après le drame à Roland-Garros.
Trois ans plus tard, l'homme qui s'en est pris à elle a été condamné à 11 ans de prison, une peine qui a été relevée puisqu'il devait en écoper de 8. "Nous avons changé le qualificatif du délit, de coups et blessures aggravés à cambriolage aggravé avec une peine de prison plus longue", a déclaré à l'AFP un porte-parole du tribunal d'Olomouc, dans l'Est du pays. Kvitova, septième joueuse mondiale, dispute actuellement le tournoi de Brisbane, en préparation de l'Open d'Australie dont elle fut finaliste l'an dernier.