Dans certaines familles, le talent se transmet de génération en génération. Et ce ne sont pas Philippe Lellouche et David Brécourt qui diront le contraire. En effet, les deux papas ont pu admirer leurs enfants, Sam Lellouche et Salomé Brécourt durant la soirée d'ouverture du festival des Théâtrales d'Eze. Dans le Jeu de la vérité, une pièce de Philippe Lellouche, dévoilée pour la première fois en juillet 2005, David Brécourt a cette fois-ci mis en scène le spectacle dans lequel, sa fille Salomé Brécourt joue un des premiers rôles. Fruit de la relation entre son papa et la maquilleuse Malka Braun, la jeune femme est âgée de 26 ans, et a une soeur jumelle, Esther. Pour lui donner la réplique, Sam Lellouche, âgé de 28 ans, est bien le digne fils de son père.
Les deux enfants de stars font aujourd'hui partie de la jeune génération d'acteurs à incarner les personnages du Jeu de la vérité, pour le plus grand bonheur de leurs papas qui étaient présents pour les applaudir. À leurs côtés, Francis Huster, le parrain du Festival. Un rôle qu'il apprécie tout particulièrement. "C'est un festival qui existe dans une optique de transmission, en tenant la porte ouverte pour les jeunes comédiens, pour qu'une nouvelle génération puisse éclore.", confie-t-il à nos confrères de Var-Matin . À ses côtés, David Brécourt met aussi en avant cette notion de transmission : "J'aimerais transmettre ma passion aux spectateurs. S'ils reviennent l'année prochaine les yeux fermés, c'est gagné. Le projet serait que les Théâtrales deviennent une résidence, où l'on crée des pièces maison. Qu'elles deviennent une référence, un point de passage du théâtre français. Pourquoi pas lier une école au projet? En tout cas, il y aura des stages."
Ainsi, pour pouvoir transmettre ce goût pour le théâtre, comme ils ont pu le donner à leurs enfants, les deux comédiens prônent pour une plus grande place de cet art à l'école : "C'est indispensable. C'est une génération qui est dans un téléphérique, qui veut tourner le dos à tout ce qui a été fait. Elle veut monter le plus haut possible, et c'est magnifique, mais une corde la retient en arrière : les valeurs artistiques. Comment se fait-il que pour le corps on fasse tout à l'école, on apprend à nager obligatoirement, mais pas pour l'esprit ? Que l'on n'emmène pas les enfants une fois par mois au moins au théâtre ?"