Dîners clandestins, sans masque ni respect des gestes barrières... oui ou non ? Difficile de discerner le vrai du faux. Accusé d'inviter des personnalités fortunées au Palais Vivienne dans le 2e arrondissement de Paris pour des festivités mondaines à prix d'or - avec l'aide du chef Christophe Leroy -, Pierre-Jean Chalençon est dans la tourmente. Et le spécialiste de l'époque napoléonienne a embarqué, dans sa chute interminable, certains de ses convives. Notamment Cindy Lopes, candidate légendaire - et tonitruante - de la deuxième saison de Secret Story, qui a souhaité ne pas se taire face aux accusations.
Au mois de février dernier, alors que la France était déjà passée en couvre-feu, l'ancienne locataire de la Maison des secrets a été aperçue au Palais Vivienne au bras de Pierre-Jean Chalençon et à celui de Jean-Barthélémy Bokassa - auteur un brin controverse, notamment premier petit-fils de l'ancien président de la République centrafricaine Jean-Bedel Bokassa. Le mercredi 7 avril 2021, elle a expliqué sur les réseaux sociaux qu'elle n'avait en aucun cas dîner en leur compagnie mais qu'elle avait assisté à un cocktail avant 17h. Et qu'elle apportait tout son soutien, bien sûr, à son ami Pierre-Jean.
En France, il y a pas mal de corrompus
"En France, c'est bien vu de se montrer avec un rappeur délinquant qui roule en belle bagnole, payée avec l'argent de la drogue, dénonce Cindy Lopes. Mais par contre un type qui s'est fait sa fortune par son travail, c'est mal ! Ensuite, on va condamner quelqu'un pour les agissements d'un de ses parents, alors qu'en France, il y a pas mal de corrompus. Le problème, c'est que les gens ont perdu tout discernement. Vous irez donc voter avec du brouillard plein la tête." Rien que ça.
Tout comme Cindy Lopes, Pierre-Jean Chalençon n'a pas sa langue dans la poche. Il l'assure : ces regroupements sont organisés dans le cadre de préparations pour le bicentenaire de la mort de Napoléon, prévu le 5 mai prochain. Il pédale un peu dans la semoule, cela dit, depuis qu'il a été piégé par les caméras d'M6, qui filmaient discrètement l'une de ses réceptions tardives. "Quand on organise quelque chose, il faut bien payer la bouffe, il faut bien payer les personnes, a-t-il affirmé sur CNEWS après avoir prétendu à un poisson d'avril puis changé de discours. Moi, en attendant, je n'ai rien touché de cette histoire ! Et de toute façon c'était une soirée promotionnelle." On attend toujours au passage le nom du ministre qui aurait assisté à l'une de ces petites sauteries... Lui dément, M6 maintient, et un serveur du Palais Vivienne confirme !