L'épidémie de coronavirus continue de faire des dégâts à travers le monde. Si la situation sanitaire semble parvenir à s'équilibrer peu à peu, c'est désormais l'économie qui inquiète. En effet, en raison du confinement imposé pendant deux mois en France, nombre d'entreprises, petits commerces, auto-entrepreneurs et autres craignent pour leur avenir. C'est notamment le cas des restaurateurs, lesquels ont tout de même des porte-parole de taille en les personnes de Philippe Etchebest, Michel Sarran ou encore Hélène Darroze.
Ce gouffre financier touche également Pierre-Jean Chalençon. C'est ce qu'il a révélé lors de son passage sur Non Stop People, dans l'émission L'Instant de Luxe. S'il est quotidiennement à l'antenne dans Affaire conclue, le célèbre brocanteur féru de Napoléon ne bénéficie pas de contrats. Et alors que les tournages pour de nouveaux numéros n'ont pas encore repris, il se retrouve sans rentrée d'argent. "Ça fait mal, ce n'est pas évident car je ne suis pas salarié de France 2 ni de Warner [la société de production de Affaire conclue, NDLR]. Donc on n'a pas d'argent à ce niveau-là." En outre, Pierre-Jean Chalençon fait d'ordinaire du profit grâce à son palais, qu'il rend accessible au public. Mais là encore, la pandémie a tout chamboulé. "Le palais Vivienne est fermé donc bien entendu plus de visites", explique-t-il.
C'est donc l'occasion pour lui d'interpeller l'État sur tous ceux, qui, comme lui, sont dans le flou le plus total. "Je pense que ce serait important que le gouvernement pense à des gens qui sont dans cette situation aussi, qui ne sont pas des salariés, je ne parle pas que pour moi mais aussi en général, c'est important de penser aussi à ces gens-là parce que ce sont eux qui vont avoir des problèmes", clame-t-il. Reste que pour Pierre-Jean Chalençon, la situation est loin d'être précaire comme il finit par le souligner. "Moi encore j'ai un patrimoine, je peux m'en sortir, je peux vendre des choses, mais il y a des gens qui n'ont rien. Quand on est fonctionnaire, on est payé tous les mois. Quand on est salarié, ça va à peu près mais il y a des gens qui n'ont pas de chômage partiel", rappelle-t-il.
Par ailleurs, Pierre-Jean Chalençon admet avoir eu un petit coup de pouce de la part de sa mère. "Ma mère, qui est une femme très généreuse, m'a aidé, elle m'a fait un virement. Ça coûte cher d'entretenir le palais Vivienne", confie-t-il. Et de conclure : "C'est très difficile pour tout le monde, j'ai hâte de reprendre les tournages, j'ai hâte que l'économie revienne, qu'on puisse rouvrir le palais Vivienne car il ne faut pas croire, ce n'est pas un fantasme, ça coûte très cher tout cela, heureusement que ma mère était là."