Aux Jeux olympiques, le prince Joachim de Danemark, faute de sport automobile au programme, s'ennuierait certainement. Il préfère laisser cette distraction à son frère le prince Frederik, qui suivait par exemple dimanche la finale de Finn (voile) et applaudissait la médaille d'argent de son compatriote Jonas Høgh-Christensen, et à leur mère la reine Margrethe II, qui assistait simultanément à la finale du double masculin du tournoi de badminton. Pendant que lui, resté au pays, s'occupe de l'intérim.
Un intérim qui lui a toutefois laissé le loisir de prendre part, comme chaque année, au Grand Prix historique de Copenhague, course de voitures anciennes qu'il dispute au volant d'une Ford Lotus-Cortina de 1965 ou d'une Ford Escort Twin Cam sous les couleurs du team Cortina Racing.
Quelques semaines après s'être éclaté lors de la Classic Race d'Aarhus, le prince Joachim, 43 ans, assurait en début de semaine dernière la conférence de présentation de cette grand-messe de la course d'automobiles rétro qui a lieu chaque année le premier week-end du mois d'août dans la capitale danoise, et dont il est le parrain. Avant d'enfiler sa combinaison pour disputer la manche pro-am du rendez-vous.
La princesse Marie, qu'on apercevait dernièrement en pleine inauguration d'un festival de théâtre amateur, était présente samedi 4 et dimanche 5 août auprès de son mari, qui a parfois besoin d'un petit peu de réconfort - en 2011 à Aarhus, il s'était laissé allé à un accès de colère après avoir dû abandonner en raison d'un problème mécanique.
Maman d'une petite princesse Athena âgée de 6 mois, qui n'a pas sa place dans les paddocks, la princesse Marie est venue avec le prince Henrik, petit bonhomme de 3 ans qui semble bien parti pour embrasser la passion de son père pour le sport automobile. Derrière sa bouille toute douce se cacherait-il un futur pilote de haut niveau ? Curieux comme tout, le prince Henrik a eu le privilège de se mettre au volant d'un certain nombre de voitures vintage, et même... d'un bus londonien, avec son immense volant ! A chaque fois qu'il se glissait dans un habitacle, son papa était là pour l'initier.
Quant à la princesse Marie, elle était comme souvent la muse de son champion, ne lésinant pas sur les tendres baisers pour le mettre en condition.