Nicolas Sarkozy et Barack Obama à Washington le 12 avril 2010© Abaca
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Le voyage du président de la République Nicolas Sarkozy à Washington aura été riche en missions. Alors que se déroulait le sommet sur la question nucléaire, le chef d'Etat français a également abordé avec une grande journaliste américaine le sujet des rumeurs concernant son épouse Carla Bruni et lui, mais ce n'est pas tout. Selon L'Express en kioque aujourd'hui, le dirigeant aurait joué les facteurs auprès de Barack Obama en lui remettant en coulisses une lettre écrite par Roman Polanski !
Le cinéaste franco-polonais a été arrêté en septembre 2009 par mandat extraditionnel américain pour une affaire de relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977, pour laquelle il avait plaidé coupable. Actuellement assigné à résidence dans son chalet en Suisse depuis début décembre 2009, après avoir passé plusieurs semaines en prison, il est en attente d'une extradition vers les Etats-Unis pour être jugé.
D'après les propos de L'Express, le réalisateur du Pianiste et de The Ghost Writer, récemment primé à Berlin, a expliqué au président américain que "les deux mois passés dans les prisons suisses, additionnés à ses quarante-sept jours d'incarcération de 1977 en Californie, à l'époque des faits reprochés, suffisent à couvrir la peine qu'il encourt aujourd'hui aux Etats-Unis. Et Polanski d'ajouter que son extradition n'aurait pour seul effet que de l'humilier dans les médias américains."
Par ailleurs, les avocats américains du réalisateur défendent leur client sur deux fronts. Ils demandent l'abandon des poursuites en raison de vice de procédure avec des arguments précis, et bataillent toujours pour que le réalisateur soit jugé par contumace, afin de lui éviter une extradition.
Il est difficile cette fois de reprocher au chef de l'Etat de se servir de son entregent pour défendre un citoyen français... comme il le fait pour Florence Cassez. Il est bon aussi de noter que ce n'est pas en tant qu'invité privilégié à la Maison Blanche au début avril qu'il a donné cette missive.
Le cinéaste franco-polonais a été arrêté en septembre 2009 par mandat extraditionnel américain pour une affaire de relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977, pour laquelle il avait plaidé coupable. Actuellement assigné à résidence dans son chalet en Suisse depuis début décembre 2009, après avoir passé plusieurs semaines en prison, il est en attente d'une extradition vers les Etats-Unis pour être jugé.
D'après les propos de L'Express, le réalisateur du Pianiste et de The Ghost Writer, récemment primé à Berlin, a expliqué au président américain que "les deux mois passés dans les prisons suisses, additionnés à ses quarante-sept jours d'incarcération de 1977 en Californie, à l'époque des faits reprochés, suffisent à couvrir la peine qu'il encourt aujourd'hui aux Etats-Unis. Et Polanski d'ajouter que son extradition n'aurait pour seul effet que de l'humilier dans les médias américains."
Par ailleurs, les avocats américains du réalisateur défendent leur client sur deux fronts. Ils demandent l'abandon des poursuites en raison de vice de procédure avec des arguments précis, et bataillent toujours pour que le réalisateur soit jugé par contumace, afin de lui éviter une extradition.
Il est difficile cette fois de reprocher au chef de l'Etat de se servir de son entregent pour défendre un citoyen français... comme il le fait pour Florence Cassez. Il est bon aussi de noter que ce n'est pas en tant qu'invité privilégié à la Maison Blanche au début avril qu'il a donné cette missive.