Roman Polanski© Angeli
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Cela pourrait être le scénario d'un polar judiciaire, c'est pourtant la réalité pour le cinéaste Roman Polanski. Rattrapé par une affaire de relations sexuelles avec une mineure de 13 ans pour laquelle il avait plaidé coupable en 1977, il a été arrêté par mandat extraditionnel américain en septembre 2009 en Suisse et est actuellement assigné à résidence dans son chalet de Gstaad dans l'attente d'une extradition aux Etats-Unis.
Les avocats américains du réalisateur défendent leur client sur deux fronts. S'ils avaient déjà demandé l'abandon des poursuites en raison de vice de procédure, demande déboutée par la justice américaine en décembre dernier, ils reviennent à la charge avec une nouvelle demande faite d'arguments précis et ciblés, selon The Los Angeles Times : des membres haut placés du bureau du procureur auraient convaincu le procureur de l'époque, Roger Gunson, de ne pas demander la révocation du juge de l'affaire, Laurence Rittenband, alors même que ce dernier, désormais décédé, aurait reconnu devant eux avoir commis des irrégularités dans la procédure.
Par ailleurs, la défense de Polanski bataille toujours pour que son client soit jugé par contumace, c'est-à-dire sans être physiquement présent aux Etats-Unis, ce qui lui éviterait l'extradition qu'il craint tant, demande que les Américains ont rejetée le 22 janvier. Les avocats du réalisateur ont alors annoncé qu'ils feraient appel, ce qui a entraîné la confédération helvétique à déclarer qu'elle ne statuerait pas sur l'extradition avant une décision définitive de la justice américaine. Aux dernières nouvelles, les avocats de Polanski n'ont pas encore interjeté appel.
Pendant ce temps, Roman Polanski, époux d'Emmanuelle Seigner, fait des éclats au cinéma avec son long métrage primé à Berlin, The Ghost Writer, acclamé par la critique et très bien accueilli par les spectateurs.
Les avocats américains du réalisateur défendent leur client sur deux fronts. S'ils avaient déjà demandé l'abandon des poursuites en raison de vice de procédure, demande déboutée par la justice américaine en décembre dernier, ils reviennent à la charge avec une nouvelle demande faite d'arguments précis et ciblés, selon The Los Angeles Times : des membres haut placés du bureau du procureur auraient convaincu le procureur de l'époque, Roger Gunson, de ne pas demander la révocation du juge de l'affaire, Laurence Rittenband, alors même que ce dernier, désormais décédé, aurait reconnu devant eux avoir commis des irrégularités dans la procédure.
Par ailleurs, la défense de Polanski bataille toujours pour que son client soit jugé par contumace, c'est-à-dire sans être physiquement présent aux Etats-Unis, ce qui lui éviterait l'extradition qu'il craint tant, demande que les Américains ont rejetée le 22 janvier. Les avocats du réalisateur ont alors annoncé qu'ils feraient appel, ce qui a entraîné la confédération helvétique à déclarer qu'elle ne statuerait pas sur l'extradition avant une décision définitive de la justice américaine. Aux dernières nouvelles, les avocats de Polanski n'ont pas encore interjeté appel.
Pendant ce temps, Roman Polanski, époux d'Emmanuelle Seigner, fait des éclats au cinéma avec son long métrage primé à Berlin, The Ghost Writer, acclamé par la critique et très bien accueilli par les spectateurs.