Nicolas Sarkozy, interviewé par la journaliste de CBS Katie Couric, le 12 avril 2010 à Washington© Abaca
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Le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'est de nouveau rendu aux Etats-Unis, après son voyage à New York et à la Maison-Blanche auprès de Barack Obama et sa rencontre avec Silvio Berlusconi, afin d'assister au sommet de Washington sur la prévention du terrorisme nucléaire. Le dirigeant a été interrogé par la chaîne américaine CBS pour les nouvelles du soir, le 12 avril.
Cet entretien s'est concentré sur la question nucléaire mais la journaliste Katie Couric a également abordé d'autres points qui ébranlent actuellement la vie politique française. Alors que l'affaire des rumeurs sur son couple a fait beaucoup de bruit, son épouse Carla Bruni a été obligée de jouer les pompiers de service en affirmant que ces propos étaient sans importance sur Europe 1 pour son mari et elle.
Nicolas Sarkozy a pourtant donné une nouvelle fois son avis, lui qui avait déclaré à Londres, il y a quelques semaines, ne pas vouloir perdre de temps avec ces élucubrations. Cette fois, il parle d'une voix particulièrement posée : "Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous, [...] mon épouse et moi avons une vie très calme." Serein, il détaille son point de vue sur la situation : "Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme."
Le président hyperactif a manifesté un calme surprenant pour appuyer son discours : "Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci." Par ces mots, Nicolas Sarkozy fait référence à la grosse erreur de son entourage, notamment à Pierre Charon, son consultant en communication qui avait remis le feu aux rumeurs : "Nous faisons de cette ignominie un casus belli, nous voulons aller jusqu'au bout pour que cela ne se reproduise plus jamais." Il laissait aussi entendre (aux journalistes qui se sont empressés de le rapporter !) que Rachida Dati était à l'origine de ces rumeurs fumeuses. Un solide démenti de l'ex-Garde des Sceaux a remis les pendules à l'heure.
Le Figaro rapportait hier que le chef de l'Etat aurait sanctionné l'excès de zèle de Pierre Charon en suspendant sa participation à la réunion quotidienne de son état-major à l'Elysée. Pierre Charon, lui, a aussitôt déclaré au site Rue 89 que cette réunion était suspendue sine-die... qui croire ? Par ailleurs, si Carla Bruni a démenti sur Europe 1 l'existence d'une enquête sur la source des rumeurs réclamée par l'Elysée, le patron du contre-espionnage français, Bernard Squarcini, a bien confirmé qu'il y a eu des investigations... faisant "mentir" la première dame !
Par ailleurs, monsieur Sarkozy a aussi répondu aux questions sur l'élection présidentielle de 2012, lui qui est au plus bas dans les sondages d'opinion. Carla Bruni avait dit, lors de son interview pour Madame Figaro, qu'elle ne souhaitait pas que son époux se représente pour un nouveau mandat. Le président a clarifié la situation : "Je me déciderai quelque part à la fin de l'été, début de l'automne 2011", arguant qu'il ne se préoccupe pour le moment que des Français et des problèmes qui les concernent. C'est effectivement la seule chose dont il faudrait qu'il s'occupe !
Beaucoup de bruit pour rien, affirme le président ; toutefois, le fait de répondre aux questions ravive d'une façon ou d'une autre le sujet ! C'est quand même incroyable que l'on soit encore en train de parler de cette affaire de "cornecul", de ces rumeurs imbéciles, alors que le but de cette réunion à Washington, c'est juste pas important ? Ben oui, ça ne concerne que deux petits problèmes : l'arme nucléaire et l'Iran en priorité !
Regardez la vidéo de l'interview de Nicolas Sarkozy sur le site TF1 News en cliquant ici.
Cet entretien s'est concentré sur la question nucléaire mais la journaliste Katie Couric a également abordé d'autres points qui ébranlent actuellement la vie politique française. Alors que l'affaire des rumeurs sur son couple a fait beaucoup de bruit, son épouse Carla Bruni a été obligée de jouer les pompiers de service en affirmant que ces propos étaient sans importance sur Europe 1 pour son mari et elle.
Nicolas Sarkozy a pourtant donné une nouvelle fois son avis, lui qui avait déclaré à Londres, il y a quelques semaines, ne pas vouloir perdre de temps avec ces élucubrations. Cette fois, il parle d'une voix particulièrement posée : "Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous, [...] mon épouse et moi avons une vie très calme." Serein, il détaille son point de vue sur la situation : "Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme."
Le président hyperactif a manifesté un calme surprenant pour appuyer son discours : "Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci." Par ces mots, Nicolas Sarkozy fait référence à la grosse erreur de son entourage, notamment à Pierre Charon, son consultant en communication qui avait remis le feu aux rumeurs : "Nous faisons de cette ignominie un casus belli, nous voulons aller jusqu'au bout pour que cela ne se reproduise plus jamais." Il laissait aussi entendre (aux journalistes qui se sont empressés de le rapporter !) que Rachida Dati était à l'origine de ces rumeurs fumeuses. Un solide démenti de l'ex-Garde des Sceaux a remis les pendules à l'heure.
Le Figaro rapportait hier que le chef de l'Etat aurait sanctionné l'excès de zèle de Pierre Charon en suspendant sa participation à la réunion quotidienne de son état-major à l'Elysée. Pierre Charon, lui, a aussitôt déclaré au site Rue 89 que cette réunion était suspendue sine-die... qui croire ? Par ailleurs, si Carla Bruni a démenti sur Europe 1 l'existence d'une enquête sur la source des rumeurs réclamée par l'Elysée, le patron du contre-espionnage français, Bernard Squarcini, a bien confirmé qu'il y a eu des investigations... faisant "mentir" la première dame !
Par ailleurs, monsieur Sarkozy a aussi répondu aux questions sur l'élection présidentielle de 2012, lui qui est au plus bas dans les sondages d'opinion. Carla Bruni avait dit, lors de son interview pour Madame Figaro, qu'elle ne souhaitait pas que son époux se représente pour un nouveau mandat. Le président a clarifié la situation : "Je me déciderai quelque part à la fin de l'été, début de l'automne 2011", arguant qu'il ne se préoccupe pour le moment que des Français et des problèmes qui les concernent. C'est effectivement la seule chose dont il faudrait qu'il s'occupe !
Beaucoup de bruit pour rien, affirme le président ; toutefois, le fait de répondre aux questions ravive d'une façon ou d'une autre le sujet ! C'est quand même incroyable que l'on soit encore en train de parler de cette affaire de "cornecul", de ces rumeurs imbéciles, alors que le but de cette réunion à Washington, c'est juste pas important ? Ben oui, ça ne concerne que deux petits problèmes : l'arme nucléaire et l'Iran en priorité !
Regardez la vidéo de l'interview de Nicolas Sarkozy sur le site TF1 News en cliquant ici.