"The first DJ singer". C'est catégorique, et c'est même écrit sur son mug. Quentin Mosimann revendique de plus en plus cranement son étiquette atypique de DJ chanteur : "I'm a fucking DJ", l'entendait-on asséner rageusement, le mois dernier, dans un teaser qui faisait tout pour montrer combien l'ancien staracadémicien il a le DJing dans la peau.
"C'est dans mes veines (...) pas dans ma tête", chante-t-il dans Je Suis DJ, son nouveau single, bientôt un an après son aguicheur Do You Saint-Tropez qui avait animé l'été 2011. Totalement performatif, puisqu'il dit et fait en même temps, Je Suis DJ, annonciateur d'un album électro-house à paraître sur USM-Universal DJ, sonne comme une indomptable profession de foi, autant à l'adresse de ceux qui n'avaient pas encore identifié la trajectoire de l'artiste que pour ceux, nombreux, qui se délectent déjà de ses créations à destination des dancefloors.
Pour ses adeptes à l'international, Quentin Mosimann, 174e DJ au monde en 2011 selon le palmarès de référence de la bible DJ Mag, Meilleur DJ Dance 2011 pour Only For DJs, crédité de 100 000 téléchargements hebdomadaires de ses podcasts House Bless You by Mosimann, martèle son désir de partager la fête en anglais également : "I just wanna share", revendique-t-il, tandis qu'on découvre avec Je Suis DJ un clip tout simplement dansant le mettant en scène dans un split-screen en triptyque où l'énergie des corps répond aux possibilités de la technologie.
Prochaines dates d'une tournée sans fin : Annecy (ce soir 15 juin), Nevers (16 juin) et l'Olympia de Paris le 19.