De retour de sa seconde visite officielle aux Etats-Unis depuis le printemps arabe au côté de son époux le roi Abdullah II, la reine Rania de Jordanie a repris ses activités philanthropiques en son pays.
A Washington, elle avait poursuivi son action de longue haleine en faveur de l'éducation, puissant levier d'action pour un monde meilleur auquel elle se consacre avec dévouement. Dans la capitale américaine, elle a notamment pris part à un rendez-vous dédié à l'accès à l'éducation des jeunes filles. Mais, comme on le sait, changer le monde commence par le changement chez soi. Or, si la belle Rania n'a guère de souci à se faire pour ses quatre enfants absolument charmants, qui grandissent bien (comme on a pu le constater sur la carte de voeux 2012 de la famille) et ne manquent de rien, elle ne perd pas de vue la nécessité d'offrir une éducation à tous en Jordanie, son pays.
Lundi 25 janvier, la reine Rania, 41 ans, était en visite dans le camp d'hiver Madrasati ("Mon école") du centre scoutiste d'Al Karameh (non loin d'Amman, près de la frontière avec Israël). Sa Majesté avait inauguré en avril 2008 le programme Madrasati qu'elle avait mis sur pied, fruit d'un partenariat public-privé, afin d'offrir aux jeunes des activités extra-scolaires leur permettant de s'épanouir sur leur temps libre et de permettre la rénovation de quelque 500 écoles jordaniennes sur cinq ans.
Sur place, avec le naturel et la bienveillance qu'on lui connaît, elle a pris part aux activités des écolières et s'est informée sur l'évolution de la situation sur les différents sites Madrasati. Elle a notamment participé à l'atelier du théâtre des Ombres - où les jeunes gens explorent leur talents dramatiques et pratiquent le théâtre comme un outil pédagogique -, à l'atelier du futur - où ils apprennent à se fixer des objectifs et à accepter la critique pour les atteindre -, à l'atelier de confection de masques, ou encore à celui visant à encourager l'esprit d'initiative et de responsabilité. Les enseignants qui encadrent bénévolement ces activités pédagogiques bénéficient eux aussi d'un programme dédié, tourné vers le leadership et les relations interpersonnelles.
Active au côté de l'Unicef depuis l'an 2000, nommée en janvier 2007 ambassadrice éminente pour les enfants par l'organisation et présidente honoraire de l'Initiative des Nations unies pour l'éducation des filles (UNGEI) depuis août 2009, Rania de Jordanie, classée par Forbes parmi les 100 personnalités les plus influentes en 2011, agit notamment en faveur de l'éducation à l'échelle mondiale au travers des associations The Right Start, Spread the Word et 1 Goal. Son site officiel personnel ne laisse d'ailleurs planer aucune ombre quant à sa priorité essentielle : "éducation = opportunité", "la clé pour ouvrir les portes de l'esprit", "le droit à la dignité et à l'espoir", la condition pour faire "d'un demain rêvé une réalité".