
Déjà auteure des livres Changer l'eau des fleurs, Les oubliés du dimanche et Trois, Valérie Perrin a sorti son quatrième roman Tata paru en septembre 2024. Marraine de la SPA, la femme de Claude Lelouch a évoqué ce dernier projet auprès des journalistes d'Info-chalon il y a quelques mois alors qu'elle dédicaçait son ouvrage à la SPA de Gueugnon. Si elle le décrit comme "le plus personnel" de ses romans, c'est tout d'abord parce que la romancière a grandi à Gueugnon, lieu de l'intrigue de ce nouveau livre.
"C’est vrai que les Gueugnonnais qui le liront ont tous les codes ! Ils reconnaîtront le quartier bas, la rue Pasteur, le château du Breuil, l’église où le personnage de Pierre, enfant, joue de l’orgue, ou la cordonnerie de Colette, que j’ai située à l’emplacement de mon école, rue Pasteur. Une cordonnerie a vraiment existé, non loin, elle est fermée. Et surtout la vie en communauté au stade quand le FCG disputait des matchs. Même si on ne s’intéressait pas au foot, on s’y retrouvait, on mangeait des cacahuètes, des sandwichs, c’était une grande fête", a-t-elle raconté avec nostalgie.

D'ailleurs dans ce livre, celle qui s'est présentée sur la liste des candidats du Parti animaliste en 2019 révèle que le personnage de Charpie a bel et bien existé. Un homme redoutable qui avait fait plusieurs victimes dans la région.
"Il a vraiment existé, il est décédé. J’ai changé son identité. C’était un prédateur qui s’en prenait aux jeunes garçons. J’ai parlé à certaines de ses victimes. Le plus troublant, c’est que, parmi mes lecteurs, l’une d’elles l’a reconnu et m’a envoyé un message en privé. Ça m’a bouleversée. Je voulais parler de Charpie à travers un personnage, Lyès, d’une beauté absolue", a expliqué la romancière de 58 ans. Un ouvrage qui lui a demandé "deux ans et demi d’enquête et d’écriture" et qu'elle a fini dans sa maison en Bourgogne.
Qui sait, ce nouveau "bébé" sera peut-être mis en scène au théâtre comme son précédent roman Changer l’eau des fleurs ?