Il y a quelques semaines, Purepeople partait à la recherche de la jolie Raphaëlle Dupire, ex-Miss Météo express du Grand Journal de Canal+. Aujourd'hui, elle se confie à GQ et revient sur ce qu'elle a vécu comme un véritable calvaire.
À commencer par le jour où le magazine GQ, déjà, révéla qu'elle avait été choisie pour devenir la nouvelle Miss Météo de l'émission de la chaîne cryptée. Rien n'est alors encore officiel et la tête chercheuse des talents de la chaîne, Christelle Graillot, le lui fait savoir. "Elle m'a fait une crise, m'expliquant qu'en gros, je l'avais dit aux gens alors que je n'étais même pas certaine d'avoir le job... C'était l'horreur", lâche Raphaëlle Dupire.
Elle se souvient ensuite de l'accueil "moyen". "Doria Tillier préparait avec Bertrand Delaire les 30 ans de Canal, du coup elle arrivait tous les matins avec les beignets, avait un check perso avec tout le monde, moi je ne checkais personne et je rougissais quand on me parlait...!", rappelle l'ex-mannequin. Des chroniqueurs, elle semble aussi ne garder que de mauvais souvenirs, expliquant que l'un d'eux lui disait du mal des autres ou encore qu'une autre lui confiait prendre un Xanax avant chaque émission. Quant à ses auteurs, ils ne s'entendaient pas. Elle se trouvait, selon elle, au milieu d'une bataille constante. "C'était un enfer", lâche-t-elle.
Après une première météo chaotique, la suite n'est pas plus brillante. Elle avoue aujourd'hui qu'elle a même fini par boire avant de se rendre en plateau : "Mon prompteur était 15 fois plus loin que celui d'Antoine, je ne voyais rien. En plus, je vous avoue qu'à la fin je picolais avant d'y aller. Je mangeais des Kit Kat tout le temps et buvais deux coupes de champagne avant la météo. II y en a une que j'ai faite bourrée, elle est facile à trouver : j'ai l'oeil gauche qui se referme !"
Les critiques des médias lui font mal. Et ce sont les mots d'Enora Malagré, dans Touche pas à mon poste, qui la font craquer. Elle raconte : "Une copine m'a envoyé une vidéo d'elle en train de me tailler, et c'est le seul moment où j'ai eu envie de baffer quelqu'un, je me suis dit que si cette petite conne était en face de moi, je lui dirais ses quatre vérités. Bref, je suis bien contente de ne pas être devenue une fille comme ça. Elle n'est pas con, mais moi, contrairement à elle, j'ai trop d'amour propre pour jouer la fille con pour y arriver."
Elle sent la fin arriver et décide de convoquer la production. "Ça ne marchait pas du tout, j'ai juste demandé à ce qu'ils tiennent leur engagement en me payant jusqu'à la fin, ce qu'ils ont fait. En vrai, ils étaient tous un peu désolés pour moi", indique-t-elle.
Un an et demi plus tard, elle n'a plus de contacts avec l'équipe du Grand Journal, mais a néanmoins ressenti de la peine à l'annonce des têtes coupées à la rentrée. Ce qu'elle retient de son passage éclair chez Canal+ : "J'ai trouvé que les gens étaient tristes, qu'ils faisaient semblant d'être copains, que c'était abominable. Mais comme c'est hors du commun tout ça, c'est difficile à juger. Tout ce que j'ai vécu en arrivant à Paris, à Canal, c'était hyper important dans ma construction, et aujourd'hui je suis heureuse et en paix avec moi-même." Aujourd'hui, elle est directrice artistique freelance pour des marques de mode. La page est donc tournée.
Rappelons que ce n'est pas la première qui évoque des coulisses plutôt sombres concernant le Grand Journal. Solweig Lizlow, ex-Miss Météo, avait également taclé ses anciens collaborateurs, tout comme Ollivier Pourriol, ancien chroniqueur littéraire de l'émission, qui a sorti un livre choc, ON/OFF, dans lequel il raconte "l'enfer" vécu dans l'émission phare de Canal+.