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Qu'on se le dise, le RoboCop de José Padilha et celui d'origine signé Paul Verhoeven ne se ressemblent pas. Dès la première bande-annonce révélée, le reboot du réalisateur brésilien mettait l'accent sur un héros humain avec une bonne dose d'émotion. La seconde bande-annonce vient de tomber, plus dans l'action avec en fond ce monde futuriste où la sécurité est une affaire d'état et de business.
Les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme...
Dans la peau du célèbre flic, le charismatique suédois Joel Kinnaman (révélation du thriller Easy Money) donne la réplique à un charismatique hollywoodien qui laisse aussi comprendre pourquoi le film a coûté 100 millions de dollars. Michael Keaton, Abbie Cornish, Samuel L. Jackson – qui ouvre le trailer avec une coupe de cheveux délirante –, Jackie Earle Haley ou Jay Baruchel sont de la partie.
Après l'émotion palpable d'un premier trailer, vient ici le combat classique entre un homme blessé, transformé en un héros fruit de la science et potentiellement machine à billets verts, et des financiers et politiques peu scrupuleux pour qui la vie des gens n'a d'importance que si cela peut renflouer toujours un peu plus les caisses. Le blockbuster hollywoodien dans sa quintessence. Reste que ce RoboCop, dans la simple idée d'être le reboot d'un film culte signé d'un cinéaste marginal et totalement à part (Paul Verhoeven, que l'on a vu être victime d'un terrible remake avec Total Recall), fait déjà l'objet de critiques.
Verdict dans les salles le 4 février 2014.