Il fut un temps où Romario se battait sur les terrains pour enquiller les buts. Celui qui prétend avoir inscrit 1 000 buts tout au long de sa carrière va en effet quitter ses fonctions de députés pour briguer un mandat de sénateur...
Romario de Souza Faria, dit Romario, se bat désormais en politique. Depuis sa retraite et son mandat de député fédéral du Brésil pour Rio de Janeiro débuté le 1er février 2011, l'ancien buteur auriverde champion du monde en 1994 dribble comme il le peut les contraintes politiques de l'État brésilien. Désormais, c'est le poste de sénateur qu'il vise pour les prochaines élections générales d'octobre prochain. Son but ? Servir le plus possible les Cariocas comme il le confie au site Globo : "Je crois qu'au Sénat, j'aurai l'occasion de faire un peu plus pour Rio de Janeiro. Au cours de mon mandat [de député fédéral, NDLR], j'ai fait pas mal de choses pour Rio. En fait pour le Brésil. En tant que sénateur, je pense que, spécifiquement pour Rio, j'aurai l'occasion de faire des choses plus concrètes, plus directes et plus précises."
Élu sous l'étiquette du Parti socialiste brésilien (PSB), Romario s'est depuis éloigné de la formation politique, soulignant le manque de soutien et d'espace que lui réservait le parti. Il a cependant pris sa décision de se présenter au Sénat après une "discussion très bonne" avec le président du PSB, Eduardo Campos, futur candidat à l'élection présidentielle en octobre. On se souvient pourtant que le PSB n'avait pas soutenu la candidature de Romario à la mairie de Rio en 2011...
Depuis, Romario a fait entendre sa voix au Brésil, critiquant vivement le coût de l'organisation de la Coupe du monde qui se déroulera au pays du football l'été prochain. Il a ainsi usé de sa popularité pour critiquer le coût public des événements sportifs qui se sont tenus au Brésil, entre la Coupe des Confédérations de 2013 et donc la prochaine Coupe du monde, expliquant que l'argent aurait pu servir à des causes sociales bien plus importantes, sans oublier de dénoncer la corruption ambiante.
Jamais avare d'un bon mot, Lionel Messi s'en souvient encore, celui qui se bat avec acharnement pour les handicapés, lui dont la fille souffre du syndrome de Down, n'a pas non plus hésité à critiquer la Fifa (la Fédération internationale) lors de l'attribution de la Coupe du monde 2018 à la Russie, expliquant qu'elle avait ainsi "été volée" à l'Angleterre et vendue au pays de Vladimir Poutine...