Il raconte dans le numéro de mai de Têtu (à paraître demain) que cette initiative n'a pas fait plaisir à tout le monde, y compris à Liza Minelli, la fille de Judy Garland : "Liza refuse de me parler depuis ce concert", raconte Rufus. "On se connaissait : mon père et elle étaient amis d'enfance, il allait prendre des sandwichs chez elle, à Hollywood. Mais quand elle a su que je voulais refaire le concert de sa mère, elle a tout fait pour s'y opposer. Elle a engagé des avocats pour empêcher la sortie de l'album, c'était l'horreur. Depuis j'ai entendu dire qu'elle avait écouté le disque et qu'elle l'avait apprécié (...) J'aimerais bien qu'on en reparle tous les deux."
Depuis ces fameux concerts, Rufus s'est attaqué à un opéra en français avant de revenir à la chanson dans un cadre dépouillé, seul au piano. Ces nouvelles compositions sortent aujourd'hui sous le titre All days are nights : Songs for Lulu.
Le chanteur revient longuement ce nouveau disque dans Têtu, ainsi que sur la disparition et l'influence de sa mère, la chanteuse folk Kate McGarrigle, décédée au mois de janvier.
Mais comme une interview de Wainwright ne serait pas une interview de Rufus sans une dose d'impertinence, nous ne résistons pas à partager avec vous l'une de ses grandes leçons de vie.
Il raconte comment il a rencontré Jorn Weisbrodt, l'homme de sa vie : "C'était pendant la tournée Release The Stars (son précédent album sorti en 2007, ndr), je crois, on faisait participer des fans sur scène pour qu'ils chantent Between My Legs, et on avait l'habitude de finir par un strip-tease. Un soir, un garçon m'a rejoint et... voilà. Moralité, si vous voulez rencontrer l'amour, montez sur une table et déshabillez-vous !"
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le numéro de mai du magazine Têtu, à paraître demain.
Sachez par ailleurs, que la version online du magazine - www.tetu.com - a été élu Meilleur site de l'année 2009 par le Syndicat de la presse magazine.
A.D.