Pendant que sa sexy chérie Anara Atanes continue sur sa lancée de farniente, traînant en bikini au soleil après des vacances dont elle a notamment profité sur le yacht de son ami Chris Brown, Samir Nasri a repris le chemin des terrains de Premier League. Mais le milieu de terrain de Manchester City a surtout tourné une page importante : l'équipe de France et lui, c'est fini !
Quelques jours après avoir laissé entrevoir ce dénouement dans une interview à Sky Sports, indiquant "avoir pris sa décision il y a quelque temps déjà" et "attendre le bon moment" pour la communiquer dans le cadre d'une "grande interview", l'ancien Marseillais et Gunner a officialiser la fin de sa carrière internationale dans un entretien avec le Guardian, publié ce dimanche. S'il se refusait à passer par Twitter pour partager une nouvelle aussi cruciale, nul doute qu'Anara, très douée pour mettre de l'huile sur le feu par le biais du réseau social, saura s'y épancher quand elle aura fini de "procrastiner" en maillot de bain (son activité du 9 août sur Instagram).
Lucide sur l'histoire de désamour et le passif trop lourd qu'il traîne comme un boulet avec la sélection nationale, dont il a porté 41 fois le maillot (pour 5 buts) après être passé par toutes les équipes de jeunes, il n'y va pas par quatre chemins : "Quand j'y vais, il y a toujours des problèmes. Je fais l'objet d'accusations et ma famille en souffre, or je ne veux pas la faire souffrir. C'est mieux que je m'arrête et que je me concentre sur ma carrière en club", analyse-t-il, alors qu'il vient de prolonger son contrat jusqu'en 2019 avec le club mancunien.
Après deux Coupes du monde passées à la maison et pas mal d'embrouilles, avec la presse notamment, le Citizen préfère mettre fin au calvaire. Convoqué pour la première fois en Bleu le 28 mars 2007 par Raymond Domenech, non retenu dans le groupe du Mondial 2010 décrédibilisé par le scandale de Knysna, capitaine en mars 2011 lors des éliminatoires de l'Euro 2012, sa carrière internationale va définitivement basculé du côté obscur lors de l'épreuve continentale, d'abord lors de ses insultes prononcées sur le terrain après un but contre l'Angleterre (11 juin 2012) puis quelques jours plus tard en passant ses nerfs sur un journaliste après l'élimination tricolore. La commission de discipline de la Fédération lui infligera alors trois matchs de suspension. Au printemps 2013, conscient de la délicatesse de sa situation, il fait un double mea culpa, et se trouve rappelé en équipe nationale par le nouveau sélectionneur, Didier Deschamps.
Toutefois, ce dernier choisira de se dispenser du milieu des Citizens pour la Coupe du monde 2014 - un choix qui a fait débat et qui a de toute évidence achevé Samir Nasri : "J'ai pris ma décision. J'y pensais depuis 2012 après l'Euro et c'est une confirmation de ce que je pensais. J'ai 27 ans et pour être honnête, tant que Didier Deschamps sera sélectionneur, je n'aurai pas ma chance après tout ce qui s'est passé, a précisément souligné le milieu de terrain (...) C'est la vie. Il a dit que je n'étais pas content quand j'étais sur le banc, mais je ne connais pas un seul joueur qui soit content d'être sur le banc, surtout quand on ne comprend pas pourquoi. Je ne suis pas amer ; j'ai regardé tous les matches de l'équipe de France parce que j'aime le football." On ajoutera que sa compagne Anara n'a guère mis en place les meilleures relations publiques qui soient, avec ses tweets injurieux (qui donnent l'impression que les deux font bien la paire)...
Pas vraiment champion de l'autocritique, et de toute évidence usé par les conflits perpétuels, Samir Nasri justifie encore son choix en incriminant ses potentiels coéquipiers : "Je n'aurai que 29 ans en 2016 et j'aurais pu jouer l'Euro [en France] mais l'équipe de France ne me rend pas heureux (...) Ce n'est pas seulement [Didier Deschamps]. Il a fait ce qu'il jugeait le meilleur pour son équipe. Je comprends son choix. Je n'ai pas de problème avec lui ; c'est tout un ensemble. Ce n'est pas lui qui parle à la presse, c'est la presse qui parle de moi et les joueurs aussi. Avec le Mondial, on a dit que certains joueurs se plaignaient [de moi]. Pourquoi voulez-vous que je sois dans un groupe avec des joueurs qui ne peuvent même pas être sincères et me dire qu'ils ont un problème avec moi ? Je ne veux plus y aller." Dont acte. Vas-y, Anara, lâche-toi.