Si la Fédération Française de Foot (FFF) comptait sur l'Euro 2012 pour redorer son blason, c'est raté...
Outre des résultats sportifs décevants - une victoire, un match nul et deux défaites -, les joueurs de la sélection dirigée par Laurent Blanc ont montré une piètre image d'eux-mêmes. La plupart des joueurs incriminés, tous issus de la génération 1987 championne d'Europe Junior, était pourtant considérée comme le futur des Bleus.
Après la sortie de Samir Nasri face aux journalistes de l'Équipe à la suite du premier match face à l'Angleterre où il les avait gratifiés d'un joyeux "Ferme ta gueule" en célébrant son but, le milieu de terrain tricolore a une nouvelle fois fait des siennes après le quart de finale perdu 2-0 face à l'Espagne ce samedi 23 juin. Remplaçant au coup d'envoi, le joueur de Manchester City s'est encore illustré envers un journaliste dans la zone mixte. Selon la version de l'AFP , alors qu'un de ses journalistes lui demandait une réaction, Samir Nasri aurait refusé de répondre, prétextant que la presse ne souhaitait qu'une chose : "écrire de la merde". Devant la réponse pleine de courtoisie de son interlocuteur, le journaliste, lui aurait alors répondu que dans ce cas-là, ses commentaires ne l'intéressaient pas, tout en restant poli. Mais selon RMC, le journaliste lui aurait rétorqué "Très bien, dans ce cas, casse toi !". Une réponse que n'aurait pas goûté Samir Nasri. Selon les deux versions cette fois, ce dernier est alors revenu vers le correspondant de l'AFP qui a eu le droit à un magnifique "tu m'as dit casse toi ? Viens dehors alors, va te faire enc..., n.... ta mère, fils de p...", suivi d'un très inspiré : "Comme ça, tu pourras écrire que je suis mal élevé."
Mais Samir Nasri n'est pas le seul. Sur le pré vert, son partenaire Jérémy Ménez a envoyé promener son capitaine Hugo Lloris d'un revers de la main, alors que celui-ci lui demandait de se replacer, avant de prendre l'un des cartons les plus stupides de la compétition pour une protestation auprès de l'arbitre, suite à une faute évidente, le privant ainsi de la demi-finale, si demi-finale il aurait dû avoir. Yann M'Vila a lui filé sur le banc de touche sans serrer la main de son sélectionneur Laurent Blanc et de son remplaçant Olivier Giroud. Après le match perdu face à la Suède, c'est Hatem Ben Arfa qui s'était illustré, envoyant bouler son sélectionneur qui faisait une analyse de la défaite...
Pour la FFF, en plus d'une élimination peu glorieuse face aux champions du monde et d'Europe en titre, c'est un échec au niveau de l'image donnée par les Bleus. La série de 23 matchs sans défaite de Laurent Blanc et l'aura de celui-ci avait réussi à faire grimper la cote d'amour entre les Français et leur public. Mais en quatre matchs à peine, les joueurs auront réalisé un bel exploit en donnant une fois de plus une bien piètre image d'eux-mêmes.