C'est avec le franc-parler qu'on lui connaît que Sara Forestier a accordé une nouvelle interview au magazine Marie-Claire du mois de septembre 2019. L'actrice y fait la promotion du film Roubaix, une lumière, présenté lors du dernier Festival de Cannes et qui sortira au cinéma le 21 août prochain. Lors de cet entretien, la comédienne de 32 ans évoque également un douloureux traumatisme qui, selon elle, est à l'origine de sa carrière devant la caméra.
"On devient acteur parce qu'on a une blessure. Et ensuite, ça l'aggrave, c'est certain, a-t-elle expliqué à nos confrères. J'ai vécu la pire des choses qui puisse arriver à un enfant et je suis sûre que c'est pour ça que j'ai fait ce métier. Je ne vous en dirai pas plus, c'est mon traumatisme." Elle poursuit alors : "Quelqu'un m'a volé mon enfance, quelqu'un m'a tuée dans mon enfance et ça ne répare pas du tout de jouer. Peu importe, le passé, c'est le passé. Il n'existe plus."
Ce n'est pas la première fois que Sara Forestier évoque des expériences personnelles douloureuses. Déjà lors d'une interview pour Paris Match en 2017, elle avait expliqué pourquoi elle avait dû quitter précipitamment le tournage du film Bonhomme, sa "pire expérience dans ce métier" : "J'ai dû quitter ce tournage parce que j'avais fait une grossesse extra-utérine avec des complications et que si je ne me soignais pas correctement, je prenais le risque de ne plus pouvoir avoir d'enfants (...). Il était hors de question que je mette en danger mon désir de maternité pour un film."
Sous la houlette d'Arnaud Desplechin, Sara Forestier, Léa Seydoux et Roschdy Zem se donnent la réplique dans le prochain thriller Roubaix, une lumière, au cinéma le 21 août 2019. Le film raconte l'histoire de Daoud, le chef de la police locale, et Louis, fraîchement diplômé, qui font face au meurtre d'une vieille femme à Roubaix, un soir de Noël. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes...