![Ségolène Royal le 17 juin 2012 à La Rochelle](https://static1.purepeople.com/articles/4/10/26/04/@/880590--580x0-2.jpg)
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Il rêvait d'un quinquennat normal, François Hollande est plus que servi...
La guerre des mots et des tweets entre son ex-compagne Ségolène Royal et la première dame actuelle Valérie Trierweiler agite le landerneau politique depuis les dernières élections législatives. Un message assassin de soutien à l'adversaire politique de Ségolène Royal à La Rochelle, alors que l'ex-candidate à la présidentielle en 2007 se présentait à la députation, avait mis le feu aux poudres. Devant le tollé provoqué et la piètre image renvoyée à l'opinion publique, Valérie Trierweiler avait fait amende honorable, assurant regretter son tweet selon Le Parisien.
On pensait l'affaire close, mais il n'en est rien... Dans les colonnes du Point, Ségolène Royal revient sur cet épisode qui l'a profondément marquée. Plus qu'une simple pique politique, ce petit message qui aurait pu paraître anodin a été un véritable tsunami dans la vie de la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes. "C'est l'inversion des rôles, expliquait-elle la veille du scrutin. C'est moi dont la famille a été bousillée, c'est moi qui pourrais avoir de la rancoeur. Je lis des articles sur les monarques, leurs maîtresses, leurs femmes. Mais c'est horrible ! Je suis une femme politique, je me bats, et je suis ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio !"
Plusieurs fois, elle a dû "réconforter sa fille Flora, effondrée au téléphone". Elle érige Valérie Trierweiler en une rivale jalouse de sa présence et du poste qu'elle aurait pu occuper en cas de victoire à La Rochelle, elle qui visait la présidence de l'Assemblée. "Je me dis qu'en 2007, ça n'a pas dû arranger les choses poursuit-elle. Je comprends pourquoi François ne m'a pas aidé." Aujourd'hui, la réserve n'est plus de rigueur. Sans jamais la citer, Ségolène Royal dénonce le rôle de la compagne actuelle du père de ses enfants : "En 2007, elle a profité de la situation. C'était facile, elle suivait le PS, elle suivait le premier secrétaire. Dans un pays anglo-saxon, le jour même, c'est le licenciement. Mais Paris Match n'était pas mécontent de me voir affaiblie, alors ils l'ont laissée volontairement, comme tous les autres qui savaient, Lagardère, Sarkozy..."
Une situation que n'ont pas apprécié ses enfants non plus, comme le révèle un proche au Nouvel Observateur : "Thomas, Clémence, Julien et Flora, qui avaient accepté de déjeuner à l'Elysée, malgré leur mise à l'écart de la cérémonie de passation des pouvoirs, ne souhaitent plus, pour l'heure, rencontrer l'ennemie de leur mère. Pour François, c'est un gros souci."
Normalité et présidence semblent décidément ne pas aller de pair...